Enfer et Contre Tout
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Pathfinder: Le Temps des Conquêtes [Gilbus]

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Pathfinder: Le Temps des Conquêtes [Gilbus] Empty Pathfinder: Le Temps des Conquêtes [Gilbus]

Message par Yann (Lasker) Dim 23 Avr 2023 - 17:10

L'Odyssée du Temps des Conquêtes

Telle que vue par les héros qui vivent et ont vécu cette époque de temps troubles en Golarion.

Selon les notes, ô combien imparfaites, de Pinky Ponk, actrice bien malgré elle de cette épopée glorieuse.

"Puisse ces enseignements et observations être de quelque utilité à ceux qui nous suivront".
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Message par Yann (Lasker) Dim 23 Avr 2023 - 17:13

Petit rapport bref et concis des évènements douteux s'étant déroulés le 31.3.2023 aux approches de Port Margrave. Le shérif enquête...

"LE CHASSEUR DE DEMONS" 😱

La petite troupe composée de nos six aventuriers dépareillés quitta le hameau où ils avaient reçu un accueil pour le moins… rafraîchissant, et s’engagea sur la route de Port Margrave, le premier port important au-delà de la Passe des Ténèbres la bien-nommée. Enfin, à ce qui se dit.

Ils marchèrent à travers champs et collines boisées un long moment. Alors que Port Margrave se profilait au loin, nos héros entendirent ce qui ressemblait furieusement à un bruit de combat à l’avers d’une colline. Après quelques tergiversations, ils se portèrent à l’aide d’un chevalier en armure qui semblait en bien mauvaise posture dans l’affrontement qui l’opposait à pas moins de cinq fourmis géantes. Des belles, des grosses, des bien juteuses, du type de celles qui font fuir sans demander votre reste.
Leur générosité et sens de l’honneur prenant allégrement le dessus sur ces vils instincts de préservation (enfin, pas pour tout le monde, mais bon, pour la gestuelle, on dira que…), nous nous portâmes au-devant du danger. Un elfe peureux, une gnomette pas plus haute que trois caramels mous, un roublard bien sournois et un éleveur de chatons, rejoints peu après par les trainards plus avides de contact physique (un mètre cube de béton qui flotte, et un ourson enragé), il n’en fallait pas plus pour aller inculquer des leçons de politesse à nos insectes dopés à l’œuf-pet-haut.
Enfin çà, c’était la théorie…

Concrètement, il fallut bien des efforts et des recours à la magie incessants (des soins, des soins, et encore des soins. Ah, du brouillard et des éclairs aussi pour faire bonne mesure…) pour mettre hors d’état de nuire trois des agresseurs mandibulaires et maintenir Borag en état de combattre. Le chevalier que nous secourûmes en ressorti moins homme qu’il ne l’était avant le début du combat (bon, une jambe en moins, çà aurait pu être pire), mais les efforts combinés de la magie d’Eléthil (une fois dans les airs et sa frousse vaincue), de la musique doucereuse de Pinky Ponk, des coups bas de Corwin, et -appelons-les ce qu’ils sont- des coups de boutoirs de Jeff, Tigrou et Borag, finirent par avoir raison de trois fourmis. Les deux dernières décidèrent de quitter le combat et s’enfuir à travers bois lorsque les choses commencèrent à tourner de l’acide formique à l’acide acétique au vinaigre pour elles.

En récompense de nos prouesses et de notre courage indéfectible, nous récupérâmes sur les dépouilles sanguinolentes de nos ennemis deux misérables bouteilles, une bleue et une verte (pas de rouge, dommage…) contenant des liquides pour l’heure non identifiés. Notre ami Eléthil parvint à établir bien plus tard qu’il s’agissait d’une colle et d’un solvant universels. Gerald, le chevalier-moins-une-jambe que nous avions réussi à sauver, nous expédia dûment apporter un sac à son frère Harald qui se trouvait dans une caverne, quelques centaines de mètres plus bas sur la colline. Nous nous y précipitâmes, certains plus rapidement que d’autres, sans prendre le temps, hélas, de questionner plus avant ledit Gérald sur ses desseins exacts.
L'action, toujours l'action !

Une fois passée, à l'entrée de la caverne, une troupe de soldatesque et de paysans qui semblèrent se tétaniser à la vue d’une elfoide volant, d’un tigron aux griffes en définitive fort acérées, et de son accompagnateur bipède non moins rapide (si, si !!), Eléthil et Jeff arrivèrent dans une caverne au centre de laquelle se trouvait un autre preux chevalier, présumément Harald. Il était occupé à dessiner sur le sol des pentacles et autres formes géométriques douteuses, pendant qu’un taureau mal encorné s’efforçait de détruire le mur magique de protection qui le séparait d’Harald. Ni une ni deux, Jeff et Eléthil ressortirent leurs armes, sorts et pouvoirs pour stopper le taureau avant que le mur de protection ne cède. Le bovidé enragé était de toute évidence très robuste, et au moins partiellement immunisé aux armes classiques et à la magie. Une fois rejoints quelques rounds plus tard par le reste des troupes moins prompts (comprendre, Corwin et Borag portant la gnomette sur son dos), un combat dantesque s’engagea. Le taureau s’acharnait sur le mur magique tout en éperonnant Borag ou Jeff, tandis que nous utilisâmes ce qui nous restait de pouvoirs magiques pour préserver l’équilibre. Au bout de quelques rounds, le taureau se transforma en Chepion (Ou était-ce un Scorval ? Bref, un mélange de scorpion et de cheval) pourvu de deux têtes indubitablement en mal d’amour. Nous réussîmes à maintenir la créature démoniaque à portée, mais toutes nos ressources étaient épuisées lorsque shazam ! Elle sembla disparaître comme par enchantement.
Ce n'était hélas qu'artifice et duperie.

Nous n’eûmes guère que le temps de recevoir confirmation que Harald était bien… Harald, de lui remettre le sac envoyé par son désormais unijambiste de frère, et de s’entendre dire que le terrifiant « animal » était une invocation démoniaque que bim ! revint le monstre, plus furieux encore que précédemment. Il s’acharna avec tant de force que le mur de protection finit par donner de gros signes de faiblesse. Heureusement, nous parvînmes juste à le garder à distance suffisamment longtemps pour qu’Harald termine son incantation et fasse disparaître la maudite bête dans un gigantesque éclair, suivi de moults projections de boyaux et autres tripes sanguinolentes qui recouvrèrent totalement Borag d’un amas visqueux qu’on ne pouvait qualifier que de fort peu ragoutant. Mais ouf ! Nous étions saufs, peu ou pas blessés, et le danger était écarté.
Une fois nos esprits récupérés et Borag débarrassé de ses vêtements couverts d’immondices,

Harald nous expliqua qu’il avait été mandaté par la ville de Port Magrave pour venir éliminer la créature démoniaque qui avait pris possession de cette caverne (si l’on fait fi, comme le découvrit Pinky, des quelques créatures velues et visiblement peu accueillantes, mais sommes toutes assez inoffensives pour un magicien de la trempe d’Harald, qui peuplaient aussi la caverne). En remerciement de notre aide qui lui avait peut-être sauvé la mise, Harald nous fit cadeau de 300 pièces d’or, et nous confia que nos têtes avaient été mise à prix dans Port Magrave où le Connétable nous attendait de pied ferme. Il nous confirma aussi qu'un vaisseau qui ressemblait fortement à celui qui devait nous conduire à la capitale du royaume avait mouillé ancre à Port Margrave, juste suffisamment longtemps pour se trouver un nouvel équipage avant de repartir. Harald nous permit ensuite de quitter la caverne incognito, et nous partîmes sans demander notre reste.
Ce qui, a posteriori, était peut-être un peu hâtif !

Ce n’est qu’une fois en route vers on ne sait où que nous réalisâmes que, peut-être, nous aurions dû chercher à obtenir plus d’informations de la part des deux frères. Mais les circonstances atténuantes étaient là ; nous avions survécu à deux combats titanesques en l’espace de quelques dizaines de minutes seulement. Pour l’heure, il était temps de méditer à notre situation et de panser nos plaies.

L’avenir nous en dira certainement plus… Mais ce sera pour une autre aventure !
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Message par Yann (Lasker) Dim 23 Avr 2023 - 17:15

A propos des évènements douteux s'étant déroulés à Port Magrave en ce jour de grâce 07.4.2023.

A LA DECOUVERTE DE PORT MARGRAVE,
ou « De l’art d’enfoncer des clous avec un bélier »


Une fois échappés de la cave où notre combat désespéré avec le démon s’était déroulé, nous reprîmes nos esprits. Eléthil partit d’un coup d’ailes récupérer une mandibule sur l’une des fourmis géantes mortes dont le cadavre était encore chaud. On ne sait jamais, cela nous servirait peut-être d’élément à charge pour convaincre le Roi que son royaume était attaqué par l’ouest. Eléthil trancha la protubérance d’un coup de simili sabre laser, puis rejoint le groupe qui se mit alors à l’abri dans les fourrés pour récupérer de ses émois pendant la nuit et reprendre un peu de forces.

Pour dire les choses telles qu’elles étaient, nous étions en proie au doute face à la conduite à tenir, et avions une appréhension indéniable liée à l’annonce que nos têtes étaient mises à prix à Port Margrave. Par qui ? Pourquoi ? Comment faire pour progresser vers la capitale, encore éloignée, en dépit de notre situation précaire ? Pas d’alliés, pas d’amis, pas de moyen de locomotion, et un avis de recherche collé sur notre dos. La guigne, en un mot comme en cent…

Le lendemain, Corwin le Roublard et Pinky Ponk la gnomette partirent explorer les environs de Port Margrave. Ils arrivèrent à un petit port de pêche établit au pied des remparts extérieurs de la grande ville fortifiée. En dépit de tous leurs efforts pour récolter des renseignements, ils n’obtinrent que de maigres bribes d’informations. Les quelques malheureuses personnes qu’ils rencontrèrent semblaient sincèrement, si tant est que cela ait un vague sens en ce monde, ne rien savoir de la mise à prix de quiconque dans la ville. Corwin et Pinky repartirent bredouille retrouver leurs compagnons.

Il fut alors décidé qu’un groupe de trois -Corwin, Eléthil et Pinky- s’introduirait dans la Port Margrave de nuit en arrivant par le côté mer, en prenant toutes les précautions pour ne pas se faire repérer.

Ce qui fût dûment accompli après avoir emprunté une barque de pêcheur. Les trois aventuriers réussirent ensuite, après moult tergiversations et atermoiements, à pénétrer incognito dans la ville plongée dans l’obscurité de la nuit. Une exploration sommaire de la capitainerie n’apportât essentiellement que la confirmation d’informations que le groupe connaissait déjà. A ceci près que le navire et le capitaine qui les avait éhontément expulsés en pleine mer avait fait une escale rapide à Port Margrave pour embaucher un nouvel équipage. Avec des alias, Capitaine Réhaut et la goélette « La Mouette Dormante », que nous ne leur connaissions pas auparavant. Le mystère autour du navire, de sa passagère et de ses desseins réels s’épaississait…

La ville n’avait que peu d’informations à offrir à cette heure de la nuit. Elle était désertée, et les rares activités avaient lieu dans des bouges et autres tavernes. Au prix de quelques pièces d’argent nécessaire pour délier des langues dans une taverne, nous apprîmes que Paul Leroux, le capitaine du seul navire de taille suffisante pour entreprendre des voyages en haute mer encore amarré au port, avait des mœurs dissolues. Il laissait fréquemment Madame à ses tricots pour aller faire des cabrioles avec les demoiselles du coin, ou, dans le cas présent, avec une esclave fort attrayante sauvée (est-ce le bon mot ?...) lors d’un affrontement naval quelques jours plus tôt. Pinky, Elethil et Corwin ressortirent de la ville sur ces entrefaites, non sans noter que quelqu’un ou quelque chose semblait les épier depuis les toits de la ville. La plus grosse information obtenue semblait être que nulle part en ville, hormis peut-être dans sa citadelle fortifiée que nous évitâmes religieusement, un avis de mise à prix n’était visible.

Le lendemain, nous décidâmes de tenter notre chance essentiellement à découvert. Nous pénétrâmes témérairement en ville par la grand porte, et, un peu à notre surprise, personne ne nous stoppa ni ne nous interpella. Tout semblait au mieux dans le meilleur des mondes. Nous pûmes allégrement visiter de jour ce que nous avions vu de nuit. A la capitainerie, dirigée par un certain Steffen, on nous indiqua que le navire du capitaine Leroux serait effectivement le seul à quitter Port Margrave dans les prochaines semaines : destination Krondor, via Durbois. Rien d’autre depuis des semaines.

Après quelques vaines recherches, nous réussîmes finalement à dénicher le Capitaine Leroux à son domicile, et à le convaincre de nous accepter comme passagers pour Krondor. Pour la « modique » somme de 30 pièces d’or par personne, rien que çà. Cela fit enrager Ponky, notre gnomette roublarder. La date d’appareillage demeurait inconnue, et en attendant, notre groupe décida de prendre ses quartiers à l’ « Auberge du Sanglier qui Rit ». Pinky, grâce à ses talents de barde, réussit à se faire inviter pour animer la soirée chez le capitaine Leroux, qui avait prévu de donner une fête en (dés?)honneur de sa femme. Pendant ces évènements calmes, Elethil était parti explorer le quartier des temples de la ville, pour s’entretenir avec des prêtres et savoir quelle était la nature des « rêves » sanglants que le groupe avait vécu plus à l’Ouest quelques semaines auparavant.

Deux journées au bilan très calmes, qui contrastaient avec les évènements littéralement plus chaotiques qui avaient précédé. Mais la proverbiale tempête était sûrement à venir… Le mystère de la mise à prix de nos têtes, réelle ou fictive, continuait de nous troubler…
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Message par Yann (Lasker) Dim 23 Avr 2023 - 17:18

A propos des évènements inattendus du 21.04.2023 en la bonne cité de Port Magrave

LA FETE AU VILLAGE
ou « De la rencontre avec les Musclés »

Impossible, pour la pâle bardesse qu’est votre humble serviteure, de ne point faire le rapprochement entre les sombres évènements que nous vécurent en cette soirée, et la poésie de ses éminents aînés, acclamés en leurs temps pour leurs prouesses inégalables. Ah!... Que n’est-il possible en ces temps funestes, où les conflits font rage aux confins du Royaume, de reproduire telles envolées lyriques !
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Mais revenons aux évènements tels qu’ils se déroulèrent.

L’après-midi dans Port Magrave se passa paisiblement pour l’essentiel.
Eléthil continua son exploration des temples de la ville, et en revint comblé nous sembla-t-il. Jeff se rendit au temple d’Abadar afin d’y obtenir ses lettres d’accréditation officielle d’Inquisiteur, et, même s’il lui fut demandé de se présenter à nouveau le lendemain pour les obtenir après vérification auprès des autorités concernées, les choses semblaient somme toute en bonne voie. Pinky essaya de glaner quelques informations au détour d’une gigue endiablée dans une auberge, mais elle ne parvint au bilan qu’à découvrir que des bandes d’orques et d’elfes noirs maraudaient régulièrement dans les régions au nord de la ville. Corwin fut plus entreprenant. Après avoir découvert qu’une Guilde des Voleurs opérait dans Port Magrave (qui en doutait ?), il se mit à leur recherche, accompagné de l’Homme-et-Demi, aka Borag. Ceci dit, leurs pérégrinations dans les Bas-Fonds de la Ville ne confirmèrent que trois choses et les laissèrent plus leste de quelques pièces d’argent : les enfants sont des roublards (qui en doutait ?), les marchands d’œuvre d’art de la ville sont de vils escrocs (qui en doutait ?), et la soldatesque locale, ou du moins les troupes des postes de gué, ont des mœurs tout sauf irréprochables ; ils s’acoquinent volontiers avec les voleurs et autres malandrins de la cité (dois-je réellement l’écrire ? Qui en doutait ?...). Ils apprirent toutefois que les ô combien célèbres aventures amoureuses et les déboires du Capitaine Leroux faisaient l’enjeu de sérieux paris en ville, et que nous serions fort mal inspirés d’en influencer le court de quelque façon que ce fût.

C’est en fin de journée, une fois que notre regroupe se retrouva réuni et prit le chemin de la demeure du Capitaine Leroux, que les choses tournèrent au vinaigre. Au hasard d’une ruelle déserte, nous fûmes surpris par un attroupement de gaillards aussi musclés que taiseux, qui nous prirent en tenaille. Leur mouvement fut facilité par la passivité, que dis-je, la complicité, des gardes de la ville, qui nous abandonnèrent éhontément à notre sort dans cette ruelle sordide. Pas moins de dix assaillants nous encerclaient, et leur mine patibulaire mais presque ne laissait planer guère de doute sur leurs intentions. Soucieux d’éviter le conflit, nous leur donnâmes néanmoins le bénéfice du doute et acceptèrent de les suivre pour rencontrer leur commanditaire. Quelle erreur, mes aieux! Cela leur permit de nous enserrer et d’ouvrir les hostilités avant même que nous puissions dégainer nos armes.

Le combat fut âpre. Les adversaires étaient à la fois plus nombreux et plus forts que notre escouade. Les coups volèrent, le sang coula et recouvrit le sol terreux de la ruelle, mais nous n’arrivions pas à infliger suffisamment de dommages à nos assaillants. Pinky, peu apte à ce type d’affrontements violents, infligea un châtiment de cécité à celui qui paraissait être le leader de nos adversaires. Le bougre, privé de vue, choisit alors de fuir le combat, d’abord à coup d’acrobaties ratées -qui eût cru que les yeux étaient utiles pour ce genre de galipettes- puis il disparut sous forme d’un nuage de fumée. Ce voyant, les cinq adversaires encore en état de combattre choisir de déserter promptement le théâtre de la bataille. Nous étions saufs, et comblés d’un tel dénouement aussi heureux. Les choses auraient vite pu tourner au désastre si la troupe d’assaillants musclés, mais finalement bas du front, avait témoigné plus d’opiniâtreté.

L’interrogatoire de l’un des survivants ne nous appris que peu de renseignements. A ceci près que oui, il y avait bien une mise à prix sur nos têtes mais que, à notre surprise, c’est non pas des autorités officielles qu’elle émanait, mais de forces aux contours et aux desseins pour le moins mystérieux. Qu’importe ! Nous pansâmes nos blessures, et nous reprîmes notre chemin.

Une fois parvenus à la demeure du Capitaine Leroux, Eléthil, Pinky et Corwin prirent place sur la scène comme convenu. Ils affutèrent leurs gammes et leurs représentations, tandis que Borag et Jeff restaient à l’extérieur pour monter la garde.

La soirée débuta, les invités affluèrent, et les réjouissances battirent leur plein. La musique et les divertissements que nous offrions satisfaisaient l’assemblée. Tout se passer au mieux dans le meilleur des mondes pour la Capitaine, son épouse et leurs convives, jusqu’à l’arrivée d’une resplendissante invitée qui, de toute évidence, était bien plus qu’une simple amie pour le Capitaine. Sa femme en prit ombrage rapidement, et les deux matrones commencèrent à s’invectiver ouvertement. Toute prétendue amabilité était superflue, les insultes et attaques verbales s’échangèrent plus prestement que des pièces dans les prestes mains de Corwin. Le Capitaine Leroux, alors rouge d’embarrassement, tourna au pourpre puis au violet lorsqu’une servante lui demanda s’il souhaitait qu’elle donne aux deux femmes son point de vue sur ses talents de boute-en-train. L’esclandre devint alors incontrôlable, les invités semblant pleinement profiter du divertissement. Le capitaine choisit alors de mettre les voiles et quitta promptement la grand-salle.

C’est alors qu’ils essaient de le filer dans les méandres de sa demeure qu’Elethil, Corwin et Pinky réalisèrent que plusieurs choses ne tournaient plus ronds. Pinky se sentit faible. Elle réalisa alors avec effroi qu’une des certes délicieuses mais non moins fourbes boissons qu’elle avait ingurgitées, insouciante, plus tôt dans la soirée, était surement empoisonnée. Rien de léthal - pour le moment en tout cas-, mais incontestablement ses maigres facultés physiques étaient encore amoindries. Eléthil lui fut la cible d’un tireur qui, pour être caché dans la foule, n’en était pas moins extrêmement habile. Une fléchette empoisonnée l’atteint au cou, et il ne dut qu’à ses pouvoirs et talents occultes de ne pas sombrer dans l’inconscience. Corwin, indemne, se lança vainement à la poursuite de l’assaillant dont nous avions néanmoins, grâce à un recoupement d’évènements suspicieux dans la soirée, une idée de l’apparence.

Après avoir repris nos esprits et interrompu au moins temporairement l’effet des poisons absorbés par Eléthil et Pinky, nous reprîmes nos recherches et partirent tenter de dénicher le Capitaine Leroux dans les méandres de sa demeure luxurieuse. Jeff et Borag, eux, continuait à s’assurer qu’aucun danger ne venait de la rue.

Au moins, c’est ce que nous croyions tous naïvement à ce moment-là. Mais ceci est une autre histoire…
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Message par Yann (Lasker) Dim 7 Mai 2023 - 20:52

« Et un, et deux, et trois zéros !… pointés »

Tout est dit. En guise d’odyssée héroïque, notre quotidien est revenu au niveau commun de celui de nos semblables. Pas d’envolées chevaleresques, de combats désespérés, de princesse à secourir. Au lieu de cela, des désillusions, des désappointements, et des échecs aussi cinglants qu’une bourrasque tempêtueuse en plein océan.

La fin de la soirée chez le capitaine Leroux s’avéra fort décevante. Nous échouâmes lamentablement à le localiser dans son domicile, si tant est qu’il s’y était caché. Penauds, nous retournâmes animer la soirée de nos talents musicaux et artistiques. Si la bourgeoisie et la soldatesque locale semblait avoir fort apprécié les évènements de la soirée, rien d’intrépide ou d’intriguant ne se déroula plus réellement, en tout cas rien que nous notâmes. Nous quittâmes donc la soirée la tête basse, guère plus riches en renseignements que nous ne l’étions plusieurs heures auparavant. 0-1.

Arrivés à notre auberge, Le Sanglier qui Rit, nous fûmes brièvement abordés par un voleur, vraisemblablement, qui nous chuchota que Flux, le leader de la guilde des voleurs de Port Magrave, souhaitait s’entretenir avec nous instamment. L’instant d’après, des hurlements émanèrent de notre auberge.

Nous optâmes donc d’abord pour l’auberge. Là, quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre qu’un cadavre (celui d’un de nos agresseurs, plus tôt dans l’après-midi) se trouvait dans l’armoire d’une de nos chambres, et qu’une servante de l’auberge hystérique nous accusait du meurtre ! Redwin et moi fuîmes rapidement les lieux pour aller retrouver Flux. Eléthil, Jeff et Borag restaient à l’auberge.

Votre humble barde et mon Redwin le roublard eurent tôt fait de retrouver Flux. Là encore, une autre surprise nous attendait. Flux nous accusa d’avoir tué pas moins de dix personnes, et il nous montra les corps égorgés de huit d’entre eux. Nous reconnûmes les autres de nos agresseurs, les mêmes… (« Pensez donc, des héros frêles et bienveillants comme nous, tuer tous ces grands gaillards ! Balivernes !… »). Il en avait assez de nous savoir en ville où il nous accusait, sans fondement aucun, de semer trop de zizanie à son goût. Nos efforts pour le convaincre de notre innocence, s’avérèrent vains Il nous intima l’ordre de quitter la ville ; son jugement était sans appel. Lorsque nous lui rétorquâmes que tel était bien notre ambition, grâce au Capitaine Leroux, Flux nous informa que Leroux avait mit les voiles avec son navire une heure auparavant, nous laissant le bec dans l’eau, littéralement. Nous repartîmes alors à l’auberge informer nos camarades des malheureux évènements. 0-2.

A l’auberge, Jeff, Eléthil et Borag eurent bien du mal à contenir la foule et à les convaincre, là encore, que nous n’étions que des boucs-émissaires. Personne ne les crut, et la garde était en route pour les appréhender. Ils quittèrent alors l’auberge en précipitation, non sans avoir eu le temps que cette malicieuse servante qui nous accablait de tous les maux était tout sauf une sainte nitouche. Son comportement était indubitablement suspicieux aux yeux de nos magiciens, et lorsqu’Elethil s’engagea avec elle dans un échange de bons procédés, il apparut clairement qu’elle détenait des pouvoirs peu communs. Notamment celui de passer au travers des barreaux d’une fenêtre, pour aller -prétendument- s’occire plusieurs mètres plus bas. Tout cela respirait le coup monté, et de toute évidence une ou plusieurs personnes dans la ville nous voulait du mal. Beaucoup de mal.

Nous n’eûmes pas le temps d’investiguer cet aspect. Nous décidâmes de suivre les injonctions de Flux, et de quitter la ville au plus tôt, par la terre. Flux nous permit, moyennant une fortune, de fuir la cité incognito. Nous dîmes au revoir à Port Magrave. Sans regret aucun. Alea jacta est, 0-3, le score était scellé.

Nous prîmes alors la direction de l’est, puisque c’était la seule direction censée qui s’offrait à nous. Au nord, c’était les cochons, des troupes d’orques et d’elfes noirs. Au sud, on dirait que l’océan ne voulait pas de nous… A l’ouest, rien de nouveau, les mêmes dangers que nous ne connaissions que trop bien. Nous prîmes donc la route du soleil levant, et marchâmes ainsi pendant une dizaine de jours. Rien ni personne ne vint troubler la quiétude de notre escapade champêtre en bord d’océan. Les champs, forêts, et autres pêcheurs locaux nous offrir amplement de quoi nous sustenter. Cette marche revigorante le long de la côte nous conduisit lentement mais sûrement à Port Naval, la première ville de taille décente que nous atteignîmes depuis notre départ de Port Magrave-la-honnie. Là, nous vendîmes plusieurs pièces d’équipements de valeur que nous avions réussi à glaner ici où là au fil de nos aventures, et nous en ressortîmes plus riches de 750 pièces d’or. Un vrai trésor !

Nous affrétâmes alors sans tarder un navire et un équipage pour, enfin, rejoindre Krondor. Du moins, c’était notre ambition. Mais l’expérience acquise trop souvent à nos dépends nous incitait à la Prudence, mère de Sûreté. L’avenir nous en dirait plus, mais ceci est une autre histoire….
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Message par Yann (Lasker) Dim 11 Juin 2023 - 9:50

Amis lecteurs,
Retour en arrière bref et concis pour que les archives de notre épopée fantastique soient à jour. Le temps m'a manqué pour prendre la plume et narrer comme ce devrait nos exploits et autres déboires, aussi-si serai-je bref. Les temps sont troubles dans le Monde, trouver des disponibilités devient hélas plus ardu au fil de nos aventures!

A Port Naval, nous n'eûmes guère le temps de nous reposer. Un piège nous attendait à notre auberge, et sitôt négocié un voyage vers Krondor, nous nous retrouvâmes attaquer par pas moins de 70 Loups Gris, haineux mais non moins talentueux, comme quiconque pourrait aisément l'imaginer.
Nous dûmes faire appel à toutes nos ressources pour nous échapper, fuir vers le port et précipiter l'embarquement et le départ du navire, sous une pluie de flèches et de fiel en provenance de nos innombrables ennemis.
En mer, il s'avéra qu'un des matelots avait juré notre perte. Nous avions occis un de ses cousins lors de notre altercation avec les Loups Gris à Port Magrave, et il nous en tenait indéniablement rigueur. Une bombe amorcée par cet hurluberlu manqua juste de nous envoyer par le fond, et notre navire s'en retrouvait fort endommagé. Un repli vers le port le plus proche, Queg, s'imposait.
Nous disposâmes de notre adversaire, et récupérèrent au passage un livre fort ancien sur l'histoire du Royaume, rédigé par un certain Aliraman Shaser. En voici un condensé (merci Gilbus!) qui ne rend pas justice à ce magnifique ouvrage.
La suite de notre odyssée au prochain épisode, la lecture de ce livre me tente trop pour que je l'ignore!

(texte rédigé par l'omniscient Gilbus, Maître en ce Monde)

Grandeur et gloire des Gunter, par Aliraman Shaser, conseiller de la dynastie Gunter
" De belles et grandes chose, des aventures terribles, la mort, le pouvoir et la gloire, tel est l’objet de ce livre.
Mais je me présente, moi, l’auteur, afin que vous puissiez juger de la valeur de mes mots, et de la précision de mes souvenirs, puisque tout ce qui est ici, je l’ai vécu ou appris de ceux même qui l’on vécut.
Je me nomme Aliraman Shaser, actuel conseiller du royaume au service de sa majesté Gunter 8, mais mon office a commencé bien avant.
Attiré par l’aventure, je partis dans ma jeunesse pour explorer le monde, quittant le bois du crépuscule pour vivre dans le bruit des armes et les cris, mais aussi parmi les chansons des hommes et leurs rires.
Mais ce livre n’est pas là pour parler de moi, mais des Gunters.
Je rencontrais le premier d’entre eux, alors que je cherchais à embarquer sur un navire, qui avouons-le, avait fonction de piraterie.
Le capitaine Gunter m’a recruté, et au fil des années, il m’honora de son amitié.
Le capitaine Gunter, au fil des ans, devint le possesseur de multiples navires, et son influence en fit le maître de Rillanon.
Cette ile, repère de pirates et de grands brigands, fut notre foyer, durant de longues années.
Il devint Gunter premier, roi de Rillanon, et respecté de tous.
(Descriptions détaillée de batailles navale, d’actes de pirateries, d’enlèvements, de rançon, d’attaque de ports et d’enlèvement d’esclaves)
Son fils devint à son tour un homme de mer, un capitaine respecté et craint, et je me mis à son service.
A la mort de son père, il devint Gunter 2 de Rillanon.
Rillanon prospéra toujours davantage.
Mais au sud, le danger montait.
Dalibert premier de Kelch, usant de magie, pris possession de vastes territoires, vers le sud, l’est, l’ouest de son domaine… puis il tourna son regard vers le nord, vers nous et toute la partie du continent au nord.
Alors que son armée traversait la mer, une tempête dispersa la flotte, et un petit groupe de navires se retrouva à l’écart.
Gunter 2 réussi à les capturer, malgré les soldats d’élites et les défenses de cette escadre.
En fait, Gunter 2 utilisa la ruse, et c’est heureux, car eussions-nous essayé d’attaquer de front que nous aurions été détruits, comme je l’ai su plus tard.
Le navire principal transportait en effet une arme redoutable, le destructeur d’armée.
C’est grâce à elle que Kelch pouvait remporter tant de victoires, et étendre son territoire sans limite.
Nous avons réussi à faire parler l’opérateur de cette arme, qui nous en a expliqué le maniement, avant de trouver un repos bien mérité, quoi qu’éternel…
Après quelques tests, parfois dramatiques, nous avons pu attendre l’arrivée de l’armée de Kelch à Rillanon, et nous l’avons vaincue.
(Descriptions de dizaines de milliers de personnes se noyant en arrivant en vue de la côte, l’eau de la mer devenant rouge de sang pendant des jours, et colorant le sable des cotes de Rillanon)
L’offensive de Kelsh étant stoppée, nous avons décidé d’étendre nous-même notre influence.
Les états nations du nord et de l’ouest n’ont pas fait long feu, et quand Gunter 3 à pris la succession de son père, le Royaume avait sa forme presque définitive.
(Descriptions de massacres et de pillages, puis d’occupations d’une main de fer : des centaines de milliers de morts)
Kesh avait envoyé de nombreuses expéditions, tueurs et autres voleurs pour récupérer le destructeur d’armée.
Mais toujours en vain.
(Description de séries d’attaques, de tentatives d’assassinat, infiltrations que l’auteur a contribué à contrer…)
Les Gunters succédant aux Gunters, l’usage de l’arme ne fut plus aussi essentiel.
Gunter 5 décida de la démanteler, après avoir conclu un accord en ce sens avec Kelch et son empereur, Dalibert 6 : les attaques de Kelch ne nous manquèrent pas, et la cour a vécu depuis dans une ambiance plus sereine.
Gunter 6 : le bâtisseur (longues descriptions de ce qu’il a construit en matière de remparts, ports et châteaux, passage des tours carrées aux tours rondes…)
Gunter 7, lui, abandonna complétement la piraterie, pour devenir un gestionnaire avisé de son royaume prospère.
Gunter 8 est l’actuel roi du Royaume, et je le sers toujours du mieux que je le peux : heureusement, il a de fidèles seconds : l’amiral Carel, qui gère les flottes du royaume, le ministre Ducoin, qui gére les finance, les taxes et les impôts, le général Artmani, qui dirige notre armée, et de multiples autres.
Avec de tels conseillers, nul doute que la lignée des Gunters régnera à jamais sur le Royaume."
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Message par Yann (Lasker) Dim 11 Juin 2023 - 10:05

Résumé de notre arrivée à Queg (02/06/2023)

Sur notre navire en lambeau, nous parvînmes tant bien que mal à Queg, sur l'ïle de Queg, où les quegois parle le queg. Tout était normal.

En dépit d'une fâcheuse tendance au vol à la tire et autres cambriolages, la ville était fort accueillante. Nous dûmes à de multiples reprises chasser des intrus qui souhaitaient dévaliser notre navire, et leurs passagers aussi certainement. Mais ces bons bougres s'étaient simplement tromper de navire nous dirent-ils, et nous les laissâmes partir sans autre châtiment. Errare humanum est, comme il se dit...

Les réparations du navire allaient nécessiter un temps certain, peut-être plusieurs jours. Nous décidâmes donc de prendre notre courage à deux mains et d'aller nous exposer en visitant la cité.
Bien nous en pris. C'était une ville dynamique, où il faut certes toujours avoir l'esprit aux aguets pour ne pas se faire détrousser par quelque malandrin au détour d'une ruelle ou d'une échoppe, mais où le commerce battait son plein et où une certaine qualité de vivre, voire de l'opulence, était manifeste.

Nous arrivâmes dans des boutiques où, au fil de négociations très ardues, nous réussîmes à nous procurer quelques potions magiques et une aiguille à couture, magique elle également et capable d'endormir tout être mâle d'une simple piqûre. Le tout pour la conséquente mais néanmoins acceptable somme de 300 PO. Nous nous estimâmes heureux de notre bonne fortune.

De retour au navire, nous étions décider à profiter de la nuit pour nous reposer, laissant aux matelots la charge de jeter les visiteurs inopportuns à l'eau.
Quelle ne fût pas notre surprise, dès lors, de nous réveiller pour voir Corwin, notre compagnon roublard, dans un état qui ne lui ressemblait pas. Comme possédé, il se mit à fendre l'air, et chassa d'un coup de sa rapière qui nous sembla magique pour un instant, un corbeau qui n'avait décidément rien à faire sur le bastingage. Et à notre effroi, une fumée noire s'échappa du corbeau et se dissipa dans les airs, alors que notre bon Corwin semblait revenir à lui et que la lumière qui brillait au bout de son arme s'estompait subtilement.

Le mystère était entier. Qu'était-il arrivé à Corwin?? Qu'était-ce donc que ce volatile qui se transformait en fumée noire, surement annonciatrice d'un malheur qui nous attendait? La réponse nous échappait. Mais surement nos prochaines aventures nous apporteraient-elles des éléments de réponse!...

Votre bardesse dévouée,

P. P.
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Message par Yann (Lasker) Dim 2 Juil 2023 - 13:18

“A Krondor !”

Une fois que Redwin eût repris connaissance et possession de toutes ses facultés, nous décidâmes de prendre la mer vers Krondor sans demander notre reste. Notre navire réparé, rien ne nous retenait plus à Queg, si ce n’est que nous quittions une ville aux charmes somme toute assez indéniables. Mais notre désir de rejoindre Krondor pour poursuivre notre quête, ou enquête devrais-je peut-être dire, prenait le dessus sur notre appétence pour le calme et de sérénité de Queg.

Après quatre semaines de mer sans autre incident que tromper l’ennui, nous parvînmes enfin à Krondor, ville majestueuse s’il en est !

Le port accueillait pas moins d’une centaine de navires, et pouvait en accueillir plusieurs douzaines de plus. La ville basse, ou ville portuaire, était gigantesque. Séparée d’elle par de hautes et solides murailles, la ville De Krondor elle-même était majestueuse. A chaque entrée de la ville se dressaient des pilonnes couverts de miroirs, splendeurs absolues tout autant que moyen efficace pour surveiller les nouveaux arrivants dans la ville. Une fois les démarches administratives remplies, nous pûmes accéder à la ville haute.

Nous réservâmes prestement un dortoir à l’auberge du « Chat qui Dort », puis nous vaquâmes à nos occupations. Qui allait au temple, qui allait consulter le maître de la guilde local des voleurs, qui jouait de la musique en dansant et chantant dans la rue. Jeff gagna ses attributions officielles d’inquisiteur d’Abadar, Redwin obtint une mission de voleurs -plus à ce sujet dans les lignes qui suivent-, et Pinky réussit à se faire inviter pour animer un après-midi de fête chez une notable locale.

Nous tentâmes d’obtenir des informations sur et chez Maître Le Fouck, l’artiste qui avait bâti 50 années auparavnt les pilonnes aux miroirs. Il était en effet originaire de Vertes Collines, le village d’origine de plusieurs de nos compagnons d’aventures. Mais nos démarches ne nous rapportèrent que des bribes d’enseignements à peine utiles. L’homme était décédé depuis plusieurs années, et son successeur n’avait rien à nous apprendre.

Redwin, investit de sa mission confiée par le maître de la guilde des voleurs, tenta de localiser le temple de Ghaundler. Ses péripéties le menèrent chez un poissonnier qui l’accueillit plus que froidement, et qui le chassa manu militari au bout de quelques minutes. Redwin en était quitte pour un lavage intégral par faute d’avoir réussi à esquiver un poisson plus qu’avarié qui avait était lancé dans sa direction. Qu’à cela ne tienne, il revint de nuit chez ledit poissonnier et entra chez lui par effraction. Il découvrit bien une trappe cachée, mais n’eût pas loisir d’explorer plus avant, car le poissonnier se réveilla et expulsa notre compagnon en lui lançant son hachoir. Indubitablement, cet énergumène aux manières et à l’hygiène aussi douteuses l’une que l’autre avait des talents pour lancer des armes, qu’elle soit malodorante ou tranchante, avec grand succès !

Le lendemain, Pinky fit preuve de ses talents lors de la fête à laquelle elle avait été conviée. Ce faisant, elle réussit à négocier un accès au palais pour toute notre équipée. Nous y allâmes, et, de chambres en couloirs, nous fûmes introduits auprès d’un chambellan qui nous accueillit assez froidement. Les formalités de présentation effectuées, il nous apprit, à notre consternation, que les autorités de Krondor étaient déjà informées de l’attaque dans l’ouest du pays, et qu’une armée était en route pour en chasser les agresseurs ! Nous étions abasourdis.
Qui ? Quand ? Comment ? Tellement de questions, et d’éléments qui nous échappaient. Il était possible que la Duchesse héritière de Creed, dont nous avions appris qu’elle était non seulement bien arrivée à Krondor des semaines auparavant, mais qu’en plus elle allait incessamment épouser le Duc héritier de Krondor, avait quelque responsabilité dans la tournure qu’avaient pris les évènements. Néanmoins, rien n’était clair.

Les épousailles entre les deux enfants héritiers, qui allaitent certainement créer une entente géopolitique au pouvoir sans égal, devait à ce stade se dérouler deux jours plus tard. Chose troublante, le maître de la guilde des voleurs avait confié la mission à Redwin de se procurer des potions dans le temple de Ghaundler avec cette même échéance. Que se passait-il donc à Krondor et dans le Royaume ? Le mystère demeurait entier, la pénombre épaississait dans nos esprits, et il était évident que notre arrivée à Krondor après tant de péripéties n’allait pas régler les problèmes, mais n’était bien plus surement qu’une péripétie parmi d’autres à venir.
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