Enfer et Contre Tout
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Chtullhu : L'héritage de Merryweather [MJ François]

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Message par Erylios Sam 2 Déc 2023 - 0:22

Dates : 4 et 18 Novembre 2023
MJ : François J
Joueurs : Christian, Wooky, Thonin, Simon (+Gabrielle le 14)


12 Novembre 1923 : Ruppert Merryweather est mourant.
 
        Sur son lit de l'hôpital d’Arkham, attendant sa dernière heure, il fait appel à 4 de ses connaissances afin de leur confier ses dernières volontés. Quand ces derniers arrivent, il n’est déjà plus que l’ombre de ce qu’il était, gravement touché par un empoisonnement radioactif, sans doute dû à une surexposition aux rayons X d’après l’une des infirmières. A ses cotés, sa femme Audrey, effondrée mais digne, et Bertrand, son fils, Avocat moyen du barreau local en quête de notoriété ou d’argent facile. Sur sa table de chevet trônent un vase de fleurs de couleur claire, tacheté de gouttes de sang et une boite de bois.
Après avoir reçu avec le peu d’entousiasme qu’il lui restait, ses invités et avoir congédié sa femme et son fils, Ruppert explique pourquoi il les a fait venir, de loin pour certains puisque l’un d’entre eux a fait le trajet depuis New York. Il leur fait part d’un événement qui le hante depuis des années : en Mars 1877, en compagnie d’une petite bande de camarades et d’un de leurs professeurs, Marion Allen, ils ont invoqué dans notre monde une créature extrêmement dangereuse mais n’ont pas eu le courage de la bannir par la suite. Ce souvenir le hante, mais il y a pire : la créature sera libre à la mort de Ruppert, et ce dernier sent son dernier souffle venir.
Il remet à la compagnie nouvellement formée la boite de bois se trouvant sur sa table de chevet et ces derniers le laissent se reposer, le laissant en compagnie d’une infirmière, en train de cracher des gerbes de sang. Bertrand les arrète dans les couloirs de l’hopital souhaitant en savoir plus sur le contenu de la boite, mais ces derniers refusent de l’ouvrir en sa présence.

Les compagnons nouvellement réunis se rendent ensuite chez l’un d’entre eux afin de prendre un verre, faire connaissance et en savoir plus sur cette affaire. Ils décident d’ouvrir la boite et y trouvent un carnet dans lequel Ruppert avait consigné l’histoire qui s’était déroulée 45 ans plus tôt, une clef, une enveloppe jaunie contenant l’acte de propriété d’une ferme à Ross’s Corner, un village non loin d’Arkham, une ‘boite’ en forme de sarcophage doré d'environ 70cm de long recouverte de hiéroglyphes ainsi qu’une lettre fraichement écrite leur étant destinée. L’un des compagnons remarque qu’il y a deux types de hiéroglyphes différents sur la boite : à l'extérieur il s’agit d’égyptien, mais a l’interieur c’est une autre langue.
La lettre les informe que Ruppert souhaite qu’ils banissent la créature qu’ils ont invoqués par mégarde avant que sa mort ne la libère. Le rituel qu’ils ont effectués, et donc sans doute sa solution, se trouve dans un ouvrage nommé ‘De Vermiis Mysteriis’, un livre que Allen avait trouvé à la bibliothèque de Miskatoniks (située sur le campus d’Arkam et où l’un des compagnons travaille).
Le journal, lui, conte l’horrible journée qui a changé un petit groupe d’adolescents qui jouaient aux sorciers dans un corps de ferme en personnes traumatisées pour le reste de leurs jours. Ainsi, ils apprennent que Allen avait recopié des pages de l’ouvrage afin de ‘réveiller’ le Djiin présent dans le sarcophage, mais, si le début s’est déroulé selon leurs plans, la créature étant en effet reveillée à l’issue du rituel, sa première action a été de tuer Robert, l’un des membres du groupe et lancer son cadavre sur Harold, qui ne retrouvera plus jamais sa lucidité par la suite, courte car il se suiscidera dans les mois qui suivront. Les autres survivants ont fui avec le cadavre de Robert et aucun n’a eu le courage de retourner au corps de ferme, excepté Marion Allen, qui y est retournée quelques heures plus tard, seul, afin de cacher les affaires employées pour le rituel. Il confiera plus tard à Ruppert que la Chose lui a confié qu’elle n’avait qu'à être patiente, car dès que le dernier d’entre eux serait mort, elle serait libre et pourrait massacrer autant de personnes qu’elle le souhaiterait. Ruppert suppose que le sceau qui retient cette créature au grenier s'affaiblira à sa mort, et qu’il est donc urgent de la bannir avant qu’elle ne soit libre. Ce que les investigateurs ignorent encore, même si une horrible prémonition les a tous frappés c’est que Ruppert est Mort, à l’instant même où la boite a été ouverte.

Coup du sort ou simple coïncidence, on ne le saura sans doute jamais, mais les investigateurs souhaitent se renseigner avant de prendre la route pour Ross’s Corner. Un premier groupe se rend donc au Arkham’s P.D. afin d’en apprendre plus sur les événements de Mars 1877 et sur la mort d’Allen, à laquelle Ruppert faisait référence dans son journal, survenue sur le port de la Nouvelle Orléan quelques semaines après son départ d’Arkham. Ils apprennent que la mort de Robert est consignée comme un simple accident de charette. Ils sont mis également en contact avec un Lieutenant de la police de la Nouvelle Orléan, qui n’était encore que novice à l’époque du crime mais en a gardé un souvenir nauséeux, l'événement étant apparemment atroce. Il leur a promis de faire parvenir une copie du rapport d’autopsie et de l'enquête d’époque au A.P.D.
Une fois les autres enquêteurs informés, un second groupe fait route vers la bibliothèque d’Arkham, afin de récupérer le ‘De Vermiis Mysteriis’ pour y trouver une formule de bannissement. Le fait que l’un d’eux travaille dans l'établissement leur permet d’avoir quelques avantages, notamment pouvoir traîner dans les rayons après la fermeture au public. Ils cherchent dans les rayonnages mais n’y trouvent aucun ouvrage occulte et pour cause : en discutant avec une collègue, notre bibliothécaire apprend que le Dr Armitage, directeur de la bibliothèque, a fait mettre sous clé tous ces ouvrages suite à un événement récent à Dunwitch. Malgré une entrevue avec ce dernier, ils ne parviennent pas à le faire changer d’avis ni à récupérer d'ouvrages concernant la magie noire.  
La nuit étant bien avancée, ils se séparent et partent tous dormir et préparer leur expédition du lendemain. Le Docteur en profite pour contacter une amie a lui, ex-soldat, afin d’avoir quelques muscles supplémentaires en cas de conflit.

Ils se retrouvent tous le lendemain au lever du soleil pour prendre la route pour Ross’s Corner. Seul manque à l’appel le bibliothécaire qui les rejoindra par le car qui dessert le patelin. En discutant avec la tenancière de l’épicerie locale, ils en apprennent plus sur l’histoire sans intérêt du patelin, sur la famille a qui appartenait la ferme avant Ruppert, mais également que des ‘gamins de la ville’ venaient régulièrement se faire peur à la ferme mais repartaient généralement avant la tombée de la nuit. Auprès de Shérif, ils apprennent que le vieux Mc Dowell serait le plus à même de répondre à leurs questions, lui-même n’étant né qu’en 1886. Seul soucis : Mc Dowell n’aime qu’une seule sorte d'étrangers : ceux qui sont généreux avec le tord boyau et, si on peut en trouver dans l’arrière boutique de l’épicerie, la tenancière est récalcitrante à l’idée d’en vendre à des inconnus, on est en plein prohibition après tout. Il faudra donc attendre la venue du bibliothécaire, portrait craché de l’ancien amant de la mégère, pour obtenir une bouteille du précieux breuvage. Mc Dowell est quelqu’un de très bavard, et raconte toute l’histoire de la ville a nos compagnons, mais parmis ce qu’il leur dit, certaines informations retiennent leur attention, notamment que les gens du coin évitent la ferme comme la peste et que certains affirment que les animaux du coin ont tendance à disparaître, que la famille Washington, qui a vendu le bâtiment a Ruppert Merryweather, exploite toujours les champs alentours, les petits enfants de Bradley habitant un bâtiment récent un peu plus loin sur le sentier et possédants la seule distillerie en état de marche du patelin, que Red Jake est un peu bourru mais pas méchant, que les Voisins de la ferme sont les Cooper au nord et les Mc Phirtther au sud ouest.
      En parlant disparition, il y en a une qui inquiète tout le monde : Maggie Mc Phirtther est sortie hier soir pour surveiller les chevaux et n’est pas rentrée chez elle. Son mari erre dans les rues, à la recherche d’informations ou de quelqu’un l’ayant vue ce matin, et le shérif en a également parlé aux investigateurs : le couple habite non loin de la ferme de Merryweather mais s’en tient généralement à distance, Maggie étant très superstitieuse.
     Arrivés devant la ferme, les investigateurs commencent par la contourner. Un premier groupe, contournant par le sud, trouve un cadavre de Raton Laveur éventré devant le puits. Le cœur semble avoir été violemment arraché. L’autre groupe contourne par le Nord et trouve lui aussi un cadavre : celui de Maggie, elle aussi ayant eu le cœur arraché de façon très violente. Les investigateurs entendent alors une conversation, des personnes arrivant de derrière la grange : il s’agit de Bertrand, accompagné de Jonas Menton (un agent immobilier) et Hubert Desporau, représentant légal rattaché au barreau (équivalent d’un huissier). Ces derniers sont en train de se disputer, Jonas affirmant que la ferme n’a aucune valeur financière. Voyant les investigateurs, une conversation débute, chaque groupe se demandant ce que l’autre fait sur place. Voyant l’acte de propriété en possession des investigateurs et l’acte notarié de cession des biens de Ruppert n’ayant pas encore eu lieu, Desporau décide de quitter les lieux, suivi par Bertrand et Jonas, l’avocat ne semblant pas content de cette rencontre, ni du faible aspect ‘rentable’ de l'expédition. Avant leur départ, les investigateurs font part a Desporau de la présence d’un cadavre sur la propriété, ce dernier constate sa présence et, en compagnie du docteur, note que les investigateurs étant arrivés après eux, ils ne sont pas responsables du meurtre, ce dernier ayant eu lieu plusieurs heures auparavant. Il compte prévenir le shérif en rentrant au bourg.
A présent, plus rien n'empêche les investigateurs d’entrer dans le corps de Ferme, excepté la peur de ce qu’ils pourraient y trouver.

Erylios
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Message par Erylios Mer 13 Déc 2023 - 0:50

Extrait du journal de Mike (Christian)

Mike Hammer a écrit:
Voilà nous y étions !!! devant cette ferme délabrée de Ross’ Corner dans laquelle presque cinquante ans auparavant cinq jeunes inconscients à l’esprit embrumé de pseudo connaissances ésotériques avait malencontreusement invoquer une créature d’un autre plan, effrayante et indicible horreur qui avait depuis semé des cadavres derrière elle et dont aujourd'hui j’espère nous allions pouvoir la renvoyer définitivement là où elle n'aurait jamais dû bouger.
Mais ça c’était pas gagné vu notre équipe de bras cassés cependant je le devais je l’avais promis à Ruppert et une promesse est.. enfin vous connaissez la chanson.
Il était déjà 17h en ce mois de novembre et la nuit n’allait pas tarder à tomber nous devions faire vite.
A peine rentré en compagnie d’Edgar avec ma torche Eveready et mon Colt M1911 nous prenions possession des lieux mais nous n’étions pas seul un vagabond répondant au nom de Jack avait élit domicile à la cave accessible par une trappe dissimulée sous des couvertures et profitant de l’effet de surprise et le plus rapidement du monde surgit en trombe de sa tanière pour s’éclipser sans avoir oublié de donner au passage un coup de canne sur le crâne de Victor
Peu de temps après le Shérif nous a rejoint surpris d’avoir croisé Jack détalant les jambes à son cou
Ensuite nous avons entendu un hurlement bestial mais il fallait mettre en place le sortilège de renvoi et nous n’avions pas l’éternité devant nous après avoir fouillé la cave Edgar Victor et Martin trouvèrent dans un coffre le nécessaire pour l’élaboration du sortilège alors que le Shérif et moi-même cherchions à entrer dans le grenier erreur fatale pour le Shérif qui à peine ouvert la trappe se fit couper en deux au niveau de la taille la trappe se refermant du même coup et moi chutant de quelques marches avec une paire de jambes sur la tête.
La série noire continuait bien que je préférais celle de Black Mask. Ensuite Martin s’est fait attaquer à la porte d’entrée par le cadavre de la vieille qu’on avait trouvé dans les bosquets en arrivant le pauvre ayant déjà l’esprit pas bien accroché s’est retrouvé avec la tête près du bonnet. Il nous a fallu batailler Edgar et moi pour se débarrasser de ce zombie femelle.
Tout ce déferlement de cadavres animés étant les jouets de la créature du grenier qui sentait sa fin approcher.
Il nous a fallu dessiner le pentacle qui nous servirait au sortilège les intellos de la bande s’en sont chargés car pour ma part je n’accorde pas trop de crédit à ce genre de superstition pour ne pas dire carrément de conneries mais bon je suis détective privé pas auteur de fiction dans des pulps.
Les deux ratons envoyé par le cinglé à l'étage se sont fait ratoner m’obligeant à interrompre mes psalmodies que j’avais commencé avec Edgar jusqu'à ce qu’on nous balance un ours par les escaliers je ne sais plus si c’est à ce moment-là que Victor est devenu complètement barge à cause d’une histoire de bouquins et de dents moi-même n’ayant plus toute ma santé mentale pourtant bien dotée chez moi comme tout le reste de mes attributs.
Je me souviens avoir une peur panique des éclairs complètement nouvelle. La propriétaire de Victor est venu lui réclamer son loyer Martin a voulu donner un coup de crosse dans le museau de Victor c’était l’anarchie alors que nous récitions toujours ses formules latines en surveillant le pentacle pour que personne ne l’abîme. A peu de temps de la fin la créature est apparu au centre du pentacle prenant les traits de Marion Allen et marchandant ces derniers instants en ce monde contre de la verroterie et des connaissances de foire.
En moi-même je résistait peu sensible à ce genre de sirène et me disais “Fuck off bastard” (oreilles sensibles s’abstenir) retournes d’où tu viens mon pépère (traduction édulcorée)
Je me souviens que la créature s’est transformé en ambre et qu’on l’a emprisonné dans le petit sarcophage que nous avait remis Ruppert.
Puis ce fut le silence après la pestilence des odeurs de chairs cramés dans la cheminée des restes de ratons sauce Shérif des lambeaux de folies et de phobies qui nous hantaient désormais
Il est clair que nous avions besoin de repos de calme de normalité. Le lendemain cependant il fallait faire bonne figure pour la lecture du testament Ruppert m’a laissé une longue diatribe il avait tout prévu le bougre un peu comme mon père ça ne m'étonne guère que ces deux là était copains.
Nous sommes désormais membres de la Société pour l’Exploration de l’Inexpliqué, la belle affaire.
Je l’ai lu aux autres puis nous avons décidé de panser nos plaies, les physiques guériront plus vite que les psychiques.
Je me réfugie dans mon bureau New Yorkais sur Union Street non loin du pont de Brooklyn qui est là depuis 40 ans déjà
Doris ma secrétaire (une blonde à forte poitrine qui a un côté maternel avec moi) me remet une invitation pour un concert de Satchmo (Louis Armstrong mon idole avec Duke Ellington). Nous sommes tous invités… peut être la prochaine étape de notre périple avant de partir pour la Nouvelle Orléans car j’aimerais bien savoir ce qui est arrivé à Marion.
En attendant, je m’installe confortablement dans mon fauteuil avec ma bouteille de Bourbon. Doris quitte son travail à pas feutré, je me mets Harlem Nocturne sur mon phonographe… la nuit va être longue.

Les investigateurs avaient a présent vaincu la chose libérée par Marion et sa 'Fraternité ténébreuse'.
Cependant, en quittant les lieux, ils ont accompli une dernière action, et ne prirent conscience de sa gravité que bien plus tard : ils mirent feu à la ferme avant de quitter les lieux, un moyen pour eux de mettre un terme définitif à toute cette histoire. Dans les semaines qui suivront, de nombreux habitants du voisinages disparaitront sans laisser de trace, le premier étant le Sherif et la rumeur d'un ours géant et très agressif fit son chemin durant un temps, mais combien de temps..?
Tandis que Mike tentait de retrouver ses esprits dans son bureau, a quelques centaines de kilomètres d'Arkham, les 3 autres étaient, quand à eux, de retour en ville. Enfin c'est beaucoup dire car concernant Martin, c'est au sanatorium de Miskatonik qu'il passa les mois qui suivirent, profondément traumatise par l'évènement. Victor, bien que plus chanceux, quitta son travail à la bibliothèque, incapable de voir un livre sans être pris d'horribles vertiges. Quand a Edgar, l'un des éléments de l'héritage accapara une grande partie de son temps libre... mais cela est une autre histoire.
Bien évidement, aucun d'entre eux ne passa une nuit paisible avant que l'hiver ne montre son froid visage...

Erylios
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Message par Erylios Sam 23 Déc 2023 - 23:52

Mike Hammer a écrit:
A peine remis de nos traumatismes nous avions reçu nos invitations pour le concert de Satchmo au Small’s Paradise une boîte de jazz de Harlem secteur que je connaissais peu étant plus habitué à la clientèle de Brooklyn ou Manhattan (généralement blanche).
Seul Doc Martin n’avait pu être des nôtres vu qu’il n’avait pas recouvrer toute sa raison.

“Un peu parti un peu naze
j'descends dans la boîte de Jazz
histoire d'oublier un peu le cours de ma vie.”

Nous nous demandions toutefois de qui pouvait provenir nos invitations nous n’allions pas tarder à le savoir… Une fois attablés j'eus le plaisir de retrouver Felinia une privée de Harlem avec laquelle j’avais appris quelques ficelles du métier celle-ci eu toutefois à subir des outrages en raison de sa couleur de peau d’un dénommé Pete Manusco assis à notre table le genre bedonnant en sueur qui vous mettait tout de suite mal à l’aise.

Il y avait aussi du beau monde notamment monsieur le maire John Francis Hylan surnommé Red Mike, démocrate qui devait son fauteuil grâce à l’appui de William Randolph Hearst magnat de la presse (Orson Welles s’inspirera du personnage pour réaliser Citizen Kane)

A l’issue des présentations et autres mondanités je remarque l’arrivée de Leroy Turner jeune trompettiste du Charlie Johnson Orchestra assurant la première partie de Luis Armstrong petit détail d’importance je remarque aussi que sa trompette à quatre pistons au lieu des trois habituels.
Alors que nous étions attablés tranquillement en train d’écouter la musique un type patibulaire mais presque passe derrière Pete Manusco sort son gun et lui tire une balle dans la tête et là c’est le drame… cette vision affectant déjà la santé mentale de mes compagnons le tueur range son flingue et se dirige vers la sortie comme si de rien n’était à grandes enjambées, je décide de lui courir après alors que pendant ce temps les premiers cris de panique se font entendre et que Leroy enchaîne un nouveau morceau “Dead man stomp” (l’homme mort piétine).

Malgré ma vitesse le tueur est plus rapide que moi et s’engouffre dans une Packard qui démarre en trombe j’ai malgré tout reconnu Joey Larson une petite frappe porte flingue d’Archie “the boss” Bonato chef de gang de Harlem.

A l’intérieur du bouge c’est la cohue indescriptible car dès que Leroy a joué le cadavre de Manusco privé de la moitié de sa cervelle s’est levé et a marché vers la sortie en dansant sans succès car il s’est fait piétiner par la foule hystérique. Je retrouve mes compagnons affectés par cette scène d’horreur.

Entre temps ils m’apprennent avoir vu Bertrand, le fils de Ruppert levé un toast en leur direction ce qui nous pousse à penser qu’il est notre hôte de cette soirée.
Évidemment la police arrive comme la cavalerie avec à leur tête un agent fédéral (FBI) Roger Daniels jeune recrue aux dents longues désireux de servir son nouveau maître John Edgar Hoover et spécialisé dans la lutte contre la contrebande d’alcool, il pouvait pas mieux tomber bien que le Small's Paradise n’avait pas vraiment l'air d’un Speakeasy mal famé ou
blind pig.

On apprend que Pete Manusco était le comptable d’Archie Bonato.
En discutant avec Leroy qui est un mec cool voire trop cool qui ne croit pas aux histoires de zombies qui se réveillent quand il joue et nous refile quand même une carte d’une agence de pompes funèbres située à deux pas : Morgan & Dupuy spécialisé dans les obsèques afro-américaines en nous indiquant qu’il jouera demain pour des funérailles.

Le lendemain nous décidons donc dans un premier temps d’aller fouiller l’appartement de Pete Manusco et dans un deuxième temps de passer chez Morgan & Dupuy.

Pour ce qui est de la piaule de Manusco les scellés étaient déjà sur la porte il fallait agir discrètement ce qui d’emblée n’a pas été une mince affaire car Victor s’est fait repérer par une vieille mégère nymphomane en bigoudis finalement Edgar a assuré le coup en passant par l’escalier de service et nous avons pu mettre la main sur les livres de comptes du gang de Benato notant au passage que Manusco se servait grassement à l’insu de son boss d’où sa mort comme l’atteste une note froissée et bourrée de fautes lui fixant rendez-vous au Small's Paradise signée J.

Après un passage au funérarium nous apprenons que dans l’après midi il y a l’enterrement d’un certain Freddy Fayette camionneur écrasé sordidement et laissant une veuve éplorée. Tout le monde est déjà là et nous les laissons en paix pour ce moment de recueillement avant de nous intégrer au cortège jusqu'au cimetière de Harlem.

Alors que nous suivons discrètement le cortège Leroy commence à jouer le jazz du macchabée et là le cercueil résonne de coups tapés sur le couvercle et on entend un râle ce qui a pour effet de déclencher un mouvement de panique le cercueil chute au sol lâché par les porteurs et c’est les restes de Fayette animé d’une énergie d’outre tombe qui titube jusqu'à tomber aux pieds de sa femme Izzy en lui enserrant les jambes. Inutile de préciser que cet événement comme celui de zombie Manusco a affecté notre santé mentale.

Ce fut la débandade générale, ce qui devait être un recueillement paisible vira au cauchemar horrifique.

Nous réussimes à attirer Leroy dans un bar où celui-ci nous avoua que sa trompette est un cadeau de Satchmo et qu’elle est couverte d’inscriptions ressemblant aux caractères de l’intérieur du sarcophage (voir résumé précédent). Le bougre n’est pas loquace et je pense qu’il ne nous dit pas tout. Il porte en lui une sorte de tristesse comme s’il avait perdu quelqu’un de cher.

En sortant du bar on entend crisser des pneus une Packard s’arrête en trombe juste le temps d’apercevoir Joey Larson et ses malfrats se saisir de Leroy et le jeter dans la voiture accélérant aussi sec devant nos yeux ébahis.

Voilà ce qui s'est passé en à peine 24h et j’avoue qu’à ce rythme là notre santé mentale en a pris un sérieux coup reste à planifier la suite en redoutant de ne pas sombrer dans la folie
plus vite que le lancer de balle de Babe Ruth.

Mike Hammer private investigator march 1924

Les morts n'avaient décidement pas envie de rester à leur place dans l'entourage de nos investigateurs. Souhaitons leur juste de retrouver Leroy à temps.

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Message par Erylios Jeu 25 Jan 2024 - 19:17

Mike Hammer a écrit:



Nous étions dans la poisse alors que Leroy Turner venait de se faire enlever sous notre nez et notre barbe (personnellement je suis plutôt adepte de la moustache) il fallait absolument mettre les bouchées doubles pour le retrouver. C’est alors qu’il me vint l’idée ou plutôt une intuition de demander à mon ami Gabi ce dernier nous organisa un rendez-vous avec Louis Armstrong. Quelle ne fut pas la surprise que d’entendre Satchmo nous dire qu’il n’avait jamais remis de trompette à ce Leroy Turner et qu’il ne le connaissait pas plus que ça si ce n’est comme un musicien du Charlie Johnson Orchestra. Intrigué par notre affaire Gabi réussi aussi à nous dégoter l’adresse d’un garage sur Harlem où ses hommes avaient repérer un traffic de contrebande d’alcool et tout laisser penser qu’il s’agissait d’une planque de Bonato. Arrivés sur les lieux nous trouvons la Packard sans plaques preuve que nous étions au bon endroit. Sur ce coup là Felinia la privé de Harlem était avec nous cependant elle ne réussit pas à être assez discrète et se fit pincer par les hommes de Bonato qui après l’avoir cuisiné et celle-ci usant de sa persuasion la relachèrent sans lui demander son reste. Heureusement nous étions en planque de l’autre côté du bâtiment derrière des fenêtres qui nous octroyait une vue imprenable sur ce qui se passait à l’intérieur.

Leroy était assis à une chaise devant lui se tenait Joey Larson Archie Bonato et un autre malfrat répondant au nom de Little Jimmy. Joey en prenait pour son grade car Bonato était remonté contre lui surtout après l’incident avec Manusco et la fermeture du Small's Paradise.

Il proposa à Joey de se suicider sachant qu’il reviendrait à la vie grâce à la trompette miraculeuse; ce dernier rechigna (tu m’étonnes) et finalement Archie “the boss” le plomba avec son flingue puis demanda à Leroy de jouer c’est alors que l’impensable se produisit enfin en ce qui nous concerne nous étions habitués. Le corps de Larson se releva mais pas suffisamment longtemps car il se fit troué par Little Jimmy qui lui vidat un camembert de Tommy gun dans le buffet. Bien évidemment ce spectacle fit son effet parmi les hommes de Bonato, il s’en suivit une cohue indescriptible qui permit à Leroy de fausser compagnie à ses ravisseurs et tel un athlète il déguerpit au pas de course. Nous partîmes à sa poursuite jusqu'au cimetière de Trinity Church alors que Leroy s’apprêtait à jouer sur la tombe de sa femme Marnie je le plaquait au sol pendant qu’Edgar lui confisquait sa trompette avant de se la faire dérober par Bertrand.

Pendant ce temps Victor et Peter étaient immobilisés par des mains qui sortaient de terre. L’horreur dans le cimetière en somme.

J’arrive à calmer plus ou moins Leroy à force de psychologie mais celui-ci tellement effondré resta prostré devant la tombe de sa femme.

De retour à mon bureau afin de nous remettre de nos émotions et de planifier nos opérations à venir j’ai la surprise de trouver Bertrand affalé sur mon canapé enfin Doc Martin mais dans le corps de Bertrand ce qui nous laissa perplexe quant aux capacités dudit Bertrand.

Pendant que Martin nous explique pourquoi il se retrouve dans cet état ce qui pour lui n’est pas clair non plus mais je pense le résultat d’une malédiction, je reçois un appel de Mike O’Donnell mon ami au commissariat du 21ème district m’ordonnant de venir au plus vite afin d'être interrogé par deux agents du BOI (ex FBI) Johnson & Johnson. Je m’y rends avec Edgar et après un échange courtois mais rempli de suspicion surtout après notre passage à Ross' Corner et les nombreuses disparitions inexpliquées, nos licences (la mienne surtout) nous sont suspendues avec interdiction de quitter New York en attendant un rapport tangible et crédible sur cette affaire.





Ça va être compliqué d’être tangible pour expliquer la disparition de plus de cent personnes même avec la meilleure volonté du monde.

De retour à mon bureau, le moral dans les chaussettes je donne un congé à Doris afin qu’elle parte chez sa mère à Baltimore le temps que je récupère mon droit d’exercer.

D’après ce que nous savions, Bertrand était remonté à Arkham avec sans doute l’idée de nous sortir du pétrin pour quelles raisons ??? Je pense qu’il doit avoir un plan nous concernant. Le soir tombant nous décidâmes donc de partir dès le lendemain pour la Louisiane car la piste de Marion Allen nous conduit à la Nouvelle-Orléans. Après tout nous sommes maintenant membres de la SEI et ça c’est une licence de premier ordre. Edgar rejoint son hôtel Continental, Victor et Martin restent au bureau à se partager le canapé (la première fois qu’il sert pour deux hommes ensemble) pendant que je rentre chez moi et que le révérend Peter en fait autant.

Le lendemain matin alors que nous préparons notre départ qui se fera en train au départ de Grand Central Terminal je me rends à Wall Street pendant que je dépose Victor à la bibliothèque située sur la 42ème non loin de la gare.

J’en profite pour rendre une petite visite à Franklin et lui demander des conseils et recommandations pour notre destination.

La Louisiane et le bayou c’est son coin.

Avec sa bonne humeur habituelle, il me parle des loas (lois en français) qui sont les intermédiaires entre Dieu (le créateur Mbamawu) et les hommes dans le culte Vaudou. Il me parle de Papa Legba, de Baron Samedi et Maman Brigitte son épouse ou encore de me méfier de Marinette bien que pour cette dernière je l’ai déjà rencontré ce qui me laisse dans un état perplexe mais Franklin est un être connecté, un mystère à lui tout seul.

Pour les gri-gri, il me conseille de voir sur place après tout je risque d’en avoir besoin.

Je récupère Victor au passage et retourne au bureau avec des donuts pour ce qui va être notre dernier petit déjeuner New-Yorkais avant un moment.




Mike Hammer private investigator march 1924


Tandis que Mike tentait de consoler Turner dans le cimetière, les autres investigateurs on assisté à une scène plutôt inquiétante : Bertrand, toujours coiffé de son haut de forme et de son costume pie, avait ramassé la trompette et les a salué avant de disparaître dans la brume.
A present, la chaleur humide de la Louisianne attendais nos compagnons d'infortune, et ils allaient devoir prendre garde car en sus des dangers qui les attendait dans le Sud, l'ombre de leurs érreurs passées planait toujours au dessus d'eux... 
1 conseil, 1 avertissement et 1 information capitale, c'était le cadeau que la chose qui s'était présentée sous les traits de l'avocat d'Arkham préféré de nos investigateurs avait fait au Dr Martin avant de prendre congé de lui : 
- Penez soin de l'oeuf remis par Ruppert, il pourrait vous sauver la vie
- Tenez vous loin du Vaudou, il ne vous veux pas du bien
- Ne me considerez pas comme un ennemi, nos interêts sont plus proches que vous ne le pensez

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Message par Erylios Sam 17 Fév 2024 - 20:27

Journal de Mike a écrit:

Dès notre arrivée à la Nouvelle Orléans, je récupérerai la Ford T et nous nous sommes rendu au domicile de Marion Allen puisque nous avions les clés. L’immeuble se situait à l’angle de St Peter et Bourbon street.  

Le quartier est ancien et l’immeuble est en bois en regardant la façade extérieure, je note un carreau cassé au premier étage là où se situe l’appartement de Marion et en discutant avec la concierge à la porte d’entrée nous apprenons que ce dernier est occupé par une famille afro-américaine répondant au nom d’Alfred Johnson.  

En frappant à la porte la femme d’Alfred nous indique que son mari est au travail sur les docks et qu’il rentrera en soirée. Je me rends donc au commissariat et là je discute avec le lieutenant Warren qui a pris du galon depuis 1877 et qui n’est plus très loin de la retraite, il me propose d’intervenir pour déloger la famille si nécessaire et restaurer ainsi notre droit de propriété. Je suspends ma décision et préfère passer notre première nuit dans une pension de famille propre et accueillante,  

Martin préférant pour sa part louer un appartement et Edgar plus fortuné que nous, descend comme à son habitude dans un hôtel luxueux.
Nous retournons à l’appartement de Marion afin d’avoir une conversation avec Alfred tout surpris d’ailleurs de nous savoir propriétaire de l’endroit dans lequel son père avait déjà vécu avant lui. Dans la conversation nous apprenons qu’Alfred possède quelques connaissances du culte Vaudou et en fouillant l’appartement nous remarquons sur un vaisselier des runes identiques à celles de la malle de Ross' Corner.  

En poussant le meuble nous déclenchons une plinthe amovible qui dégage une porte secrète débouchant sur un minuscule cabinet contenant un bureau sur lequel nous trouvons un carnet qui est en fait le journal intime de Marion ainsi qu’une enveloppe contenant de la poudre d’Ibn gazhi.
Le journal s’étale du 1er avril 1877 soit une semaine après que Marion ait quitté Arkham. Il dit être sur la piste d’un deuxième sarcophage puisque le premier est en notre possession transmis par Ruppert Merrryweather. Il mentionne avoir vu deux jumeaux en rêve probablement les jumeaux Marassa (messagers divins du Vaudou).  

Il décrit ensuite son installation, son emploi comme archiviste bibliothécaire puis son entrevue avec les cultistes jusqu'à la rencontre avec les loas (2 hommes et une femme) dans une taverne miteuse des docks “le pirate boiteux” qui ressemble à un procès sur les évènements commis lors de l’invocation du Djinn à Ross' Corner.

En avouant avoir rencontré les jumeaux Marassa la femme s’est détendue et présentée comme étant Edwige leCoeur avec laquelle il partage un verre de rhum au piment.  

S'ensuit ensuite un silence d’un mois pendant lequel Marion vit une véritable transformation en suivant sa nouvelle communauté, l’apprentissage de la cuisine créole, la lecture de livres français et de culture caribéenne.
On y apprend qu’Edwige s’intéresse au sarcophage et que Baron Samedi sait pourquoi.  

Afin d’obtenir une réponse, Marion doit rencontrer Marie Laveau le 19 août 1877 (occultiste célèbre de la Nouvelle Orléans) à la Maison Blanche non pas la résidence du président des États-Unis sur Pennsylvania avenue à Washington mais le bordel des beaux quartiers de la Nouvelle Orléans.

Le journal se termine en date du 12 août soit deux jours avant la découverte du corps de Marion sur les docks.

Nous en sommes là de nos investigations pour l’instant avec cinq pistes qui se présentent à nous :  

1. Élucider le meurtre de Marion  
2. Lever la malédiction de Martin  
3. Trouver le deuxième sarcophage  
4. Enfermer Phyr dans le sarcophage  
5. Joindre Marie Laveau si elle existe encore car elle aurait aujourd'hui 123 ans.  



Les investigateurs étaient à présent dans le Sud. Les mystères profonds de la Louisiane les entouraient, tel le bayou, poisseux et inexticable. Les mystères de cette contrées sont aussi nombreux que les moustiques dans les marecages.

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Message par Erylios Sam 17 Fév 2024 - 20:51

Journal de Mike, Entrée du 6 Mars 1924 a écrit:

Après une bonne nuit de sommeil dont je ne saurais dire si elle m’avait porté conseil, je descendais dans la salle commune histoire de prendre un solide petit déjeuner préparé avec soin et amour par notre hôtesse : Madame Hauser qui mettait un point d’honneur à ce que tout les locataires de la pension soit présent pour la soupe du soir.

Charmante attention en vérité.




Nous entamions donc notre deuxième journée à la Nouvelle Orléans et sans doute celle-ci nous réservait son lot de surprises.




Je retrouvais Victor mon colocataire par contre Martin n’ayant sans doute pas supporté le voyage était souffrant et préféré garder le lit.

La lecture du journal local nous révèle peu d’informations si ce n’est un fait divers concernant la mort d’un certain Louis Debureaux écrasé par une voiture.




Peter de son côté décide d’enquêter auprès de l’église du soleil revenu. Nous choisissons la pension comme point de chute pour échanger les résultats de nos investigations. Edgar se joint à nous et décidons de nous rendre sur les docks à la recherche du pirate boiteux, l’infâme bouge évoqué par Marion.




Par malchance à part la chenille dansante (le nom d’un cabaret) nous ne trouvons rien d’autre et remettons cette recherche à plus tard. Nous décidons alors de nous rendre à la poste centrale afin d’obtenir la liste d’adresses des différents antiquaires de la ville, ce que Victor obtient grâce à sa persuasion habituelle.




Chez le premier l’évocation du sarcophage ne lui parle pas d’ailleurs en matière de parler ce dernier s’exprime en cajun et donc c’est Edgar qui se charge de la traduction étant lui-même du pays puisque ses parents se trouvent à Lafayette à un peu plus d’une centaine de miles à l’ouest.








Pour apporter une petite précision les cajuns sont les descendants des acadiens (originaire de nouvelle Écosse, nouveau Brunswick, Québec) déportés au XVIIIe et XIXe siècle en Louisiane théoriquement ce sont des créoles au sens strict du terme c’est à dire personnes d’ascendance européenne nés dans les colonies mais on appelle créole en Louisiane les colons réfugiés de Saint Domingue au XIXe siècle à la suite des révoltes d’esclaves.




A l’issue Arthur nous conseille de nous rendre chez Smithy (ce dernier ne figure pas sur notre liste) de sa part. Nous débarquons dans un véritable bric-à-brac et trouvons Smithy endormi dans un hamac pour le coup lui est créole.

Edgar se charge à nouveau de l’entretien et Smithy finit par nous avouer qu’ils ont bien eu un sarcophage et que ce dernier a été vendu à un notable de la ville nommé Yves Rothom.




Quant au troisième sarcophage et après la recherche d’un livre à la bibliothèque Victor trouve un article sur la découverte d’un tombeau dans la vallée des Rois lors de l’expédition Édouard Padour le 15 mars 1920.

Un incident dû à l’explosion d’un bâton de dynamite aurait provoqué l’effondrement de l’entrée et Edgar se souvient alors qu’il était un des deux gardes à ce moment-là.

C'est donc lui qui a récupéré le troisième sarcophage ainsi qu’une photo de fresque abîmée. Ceux-ci sont donc à Lafayette.




Nous nous rendons à la mairie pour chercher des informations sur la famille Rothom et nous apprenons que Yves né en 1832 célèbre avocat, grand amateur d’art er passionné d’occultisme est mort il y a 22 ans.

Cependant accroché à l’avis de décès il y a un acte notarié indiquant qu'il a légué tous ses biens à Louis Debureaux archéologue (spécialisé dans l’archéologie locale) de son état et décédé lui aussi dans l’accident de voiture comme vu ce matin dans le journal.




Nous décidons donc de nous rendre au domicile de Debureaux et trouvons le beau-frère Marcel Franjus car Béatrice Franjus sa sœur est absente.

Ce dernier au départ très méfiant à notre égard nous fait part de ses inquiétudes concernant la présence d’un docteur Vaudou qui tourne autour de sa sœur depuis le décès accidentel de Louis.




Nous ne le dérangeons pas plus longtemps car la soirée commence et nous devons retourner à la pension afin de rassembler nos investigations et nous préparer à retourner sur les docks pour trouver ce fameux pirate boiteux.




Mike Hammer private investigator March 1924


Pendant ce temps, Peter a continué ses investigations auprès de la confrerie qu'avait rejoint Marion,  retrouvant le père Smith, qui y a longtemps officié. Celui-ci n'est à présent plus qu'un fidèle parmis les autres, n'ayant plus la force de conduire les messes, mais la communauté est toujours active et il l'informe que les messes ont toujours lieu au niveau de l'église des Docks. Il rejoint ensuite les autres pour le souper.
Quand au Dr Martin, son étant se fait preocupant et les autres investigateurs n'ont pas de nouvelles le concernant de toute la journée.

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Message par Erylios Sam 9 Mar 2024 - 19:19

Mike Hammer a écrit:

Après une soupe servie à la pension de Madame Hauzer, on ne saurait déroger à ce rituel qui lui tient tant à cœur, celui d’avoir tous ces pensionnaires réunis le soir à sa table.

Vous ai-je dit que Madame Hauszr et un véritable cordon bleu notamment son gombo de poulet est un délice juste ce qu’il faut épicé de feuilles de sassafras. Ça va faite deux jours que je suis ici et j’ai l’impression d’avoir pris deux kilos déjà mais revenons à nos moutons !

Nous décidons de retourner sur les docks à la chenille qui danse sans Edgar car celui-ci est parti à Lafayette dans sa famille mais j’ai fait la connaissance à la pension d’un certain James Patterson banquier de son état mais sans doute malchanceux en affaires ou addict au jeu car obligé de loger dans une pension bref il a l'air de s’y connaître en coutumes locales ainsi qu’en occultisme aussi je décide qu’il nous accompagne. Il y a aussi Victor et Martin qui est au plus mal car cette fois c’est son apparence de Bertrand qui est en train de se faire la malle et cela commence par le visage ce qui est franchement ragoûtant. Arrivé sur place nous nous intégrons tant bien que mal à la clientèle plus noire que blanche; je commande un rhum piment au bar me souvenant de l’avoir lu dans le journal de Marion. Quelques minutes s'écoulent avant de voir arriver une magnifique femme noire qui se nomme Edwige leCoeur (pas la même qu’en 1877 ce nom se transmet dans la famille). Je décide de la jouer franc jeu et après l’avoir charmé je lui avoue le but de notre présence à la Nouvelle Orléans.

Après tout, je veux savoir ce qui est réellement arrivé à Marion. Elle nous dit qu’elle va contacter les loas et qu’elle nous tiendra informé en début de semaine prochaine.

Nous ne nous éternisons pas davantage et rentrons nous coucher car dès le lendemain il y a les obsèques de Louis Debureaux.

Le lendemain matin, je décide d’aller rendre une petite visite à Marcel Franjus afin de voir où en sont les préparatifs de la cérémonie c’est là qu’il m’avoue que le fameux docteur Jimmy Stardust est avec sa sœur. Nous décidons de l’accoster une fois son petit manège terminé et il nous propose d’aller parler de tout cela discrètement dans un bar. Il est très au fait du Vaudou ainsi que des procédures de desenvoûtement d’ailleurs il nous propose de nous offrir son aide pour Martin enfin offrir est un bien grand mot disons qu’après avoir échangé avec Patterson ce dernier lui indique qu’il possède un exemplaire du livre des souvenirs oniriques ce qui suscite l’intérêt de Jimmy qui demande à ce que l’ouvrage lui soit remis, il se propose d’ailleurs de résoudre les problèmes d’insomnie de Patterson que celui-ci aurait contracté suite à sa rencontre avec Yog-Sothoth gardien du monde des rêves.

Je soupçonne Patterson d’avoir plus de problèmes qu’il a bien voulu nous avouer de prime abord. En tout cas nous scellons l’accord en ce qui concerne l'aide de Jimmy Stardust qui nous indique que pour le contacter il faut joindre Mémé Zuzu au boui-boui dans le quartier français.  

Nous assistons aux obsèques de Louis Debureaux et là j’ai l’occasion d’échanger quelques mots avec Béatrice qui n’est pas au courant de volontés testamentaires qu’aurait pu avoir son défunt mari et qui héritera donc sans doute de tous les objets de la collection Rothom.

De retour à la pension nous décidons de nous coucher tôt c’est alors que l’impensable se produisit : un cri puis un bruit sourd venant de la chambre de Patterson aussitôt nous ouvrons la porte mais trop tard Patterson est allongé sur le tapis face contre terre baignant dans une mare de sang.

Nous voilà à nouveau avec un mort sur les bras et un problème s’ajoutant à ceux que nous avons déjà.



Mike Hammer private investigator Samedi 8 mars 1924

Une belle journée s'annonçait pourtant, le brouillard recouvrait encore les rues de la nouvelle Orléans, rapellant à tous que la cité était batie sur d'anciens marécages; mais les pluies de l'hivers éraient à présent dérrière nous et bientôt les beaux jours s'imposeraient à chacun. 
James Patterson gisait dans une mare de sang, mais restait à savoir ce qui s'était passé durant les quelques heures qui avaient séparé le souper qu'ils avaient partagés ensembe et la decouverte de ce matin.

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Message par Erylios Sam 20 Avr 2024 - 12:54

Extrait du journal de Mike Hammer a écrit:En fouillant la chambre de James, j’ai trouvé sur lui ses papiers, un couteau d’obsidienne qui est l’arme du crime et un texte en grec sur une feuille de papier. Victor trouve de son côté un dictionnaire de grec qui lui permet de traduire le texte. Martin et moi déplaçons le coffre dans lequel on trouve plusieurs petites chaussettes, son rasoir, un nécessaire de couture ainsi qu’un revolver calibre 32. Martin de son côté trouve un loquet en fouillant la bibliothèque, il fait tombé une statuette sur son pied au passage et libère une petite trappe qui renferme un deuxième couteau d’obsidienne ainsi que le livre des souvenirs oniriques.
James en zombie se lève d’un coup et chante Victor, Martin et Peter tombe dans un sommeil de rêve. James s’empare du livre et sort de la pièce, je le pousse dans les escaliers mais il se relève et franchit le seuil de la porte en se dirigeant vers l'étang. Les policiers arrivés sur ces entrefaites lui tire dessus au fusil pour le stopper je tente un plaquage mais je m’endors sous l’effet du chant. Finalement il tombe à quelque centimètres de la berge. Inutile de préciser que cet événement pour le moins surnaturel a un impact sur notre santé mentale.
Après nous être changé, nous décidons de nous séparer en deux groupes : Peter et Martin qui se rendent à l’église du soleil revenu et Edgar Victor et moi qui nous rendons aux obsèques de Louis. Pendant que je chemine aux côté de Marcel Franjus celui-ci me fait part de son inquiétude concernant sa sœur qui est au bras de Jimmy Stardust, ce dernier se permet de plus en plus de familiarités. Après la mise en bière nous nous retrouvons chez Béatrice feu épouse de Louis pour un gueuleton Victor s’étant entretenu avec Jimmy a inventé un bobard pour le livre.

Jimmy n'était pas dupe mais fit mine de croire l'histoire qui lui avait été racontée.
Une fois le souper pris tous ensemble, la pauvre Mrs Hauser visiblement très troublée par les evenements de la matinée, chacun regagna sa chambre, certains à la pension, Martin et Edgar, dans leurs hôtels respectifs. Durant la nuit, une ombre se fit un chemin jusqu'a la chambre de Victor, qui gardait le livre. Le bruit reveille et alerte une partie de la maisonée, mais au final plus de peur que de mal et Mike et Peter parviennent à faire fuir l'ombre qui visiblement tentait de s'emparer de l'ouvrage.

Le Lendemain matin, après une séance de cuisine en présence d'une Mrs Hauser toujours choquée par la mort du banquier et le manque de sommeil et avait entrepris d'éplucher des cailloux pour la soupe du soir, les investigateurs font un point ensemble sur la situation et les différentes pistes qu'ils suivent. Ils retournent donc chez Mme Debureau, où ils ont une discussion avec Marcel, le frère de la veuve, concernant la collection 'Rotthom'. Ils apprennent que cette dernière a été partagée entre Louis et Francis Whitwell, un de ses collègues, actuellement professeur à l'université. Les deux héritiers ont employés une partie de la collection pour ouvrir une aile en hommage a Rotthom dans le nouveau musée de la Nouvelle Orléans et ont gardés quelques pièces pour eux.
Après un court passage à l'université et notamment sa bibliothèque, les investigateurs apprennent que Whitwell est actuellement en expédition dans le Bayou, à la recherche d'un Tertre dont lui ont fait part des contacts sur place. Le professeur est passionné de culture Meso-américaine et cherche a prouver que les cultures et coutumes des indiens de la vallée du mississipi sont largement influencées par les cultures précolombiennes d'Amérique de sud. La bibliothéquaire n'ayant pas de carte du Bayou sous la main, elle propose aux investigateurs de revenir plus tard s'ils souhaitent savoir où le Pr se trouve.
Le soir même, Les investigateurs se rejoignent à la chenille qui danse, afin de questionner Edwige et savoir si elle a obtenu plus d'informations. Cette dernière a en effet obtenu plusieurs informations pouvant les aider :
D'abord, malgré de nombreuses recherches, Bawon Samdi semble toujours impossible a contacter, et il n'aurait toujours ni Mambo ni Hougan, ce qui étonne beaucoup les gens, qui ne pensaient pas qu'un Lwa puisse autant s'attacher à sa Mambo, au point de se couper des vivants à sa mort. Cependant, Edwige a trouvé le nom du Hougan de Manman Brigitte et peut être celle ci sera-t-elle en mesure de savoir ce qui ne va pas avec son mari.
Concernant la malediction qui touche Martin, elle a aussi idée de contacter Papa Legba, dont la Mambo est assez célèbre dans le quartier, mais ce dernier étant la plus grande sommité dans le Vaudou, le contacter ne serait pas sans conséquences.
Enfin, elle préviens de nouveau Mike qu'une Lwa lui tourne autour et a sans doute de mauvaises intentions à son égard.

De toute la journée, les investigateurs n'ont eu aucune nouvelles de Martin ni de Victor, supposant l'un trop malade pour se joindre à eux, ne connaissant pas l'adresse exacte de son apparemment, l'autre se remettant paisiblement de son attaque nocturne en étudiant l'ouvrage.

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