SCP : Code Apollion
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SCP : Code Apollion
Nathan Crane
Connor McAddam
Evangeline White
Matériel disponible :
Armes à feu, lampes torches, kits de survie, cordes, couteau.
Steve : l’ivrogne qui nous a parlé de Timy, et du fait qu’il a disparu dans le bois en voulant mettre fin aux disparitions.
Famille Gars : 2 enfants, 1 garçon et une fille, plus jeune.
Nuit passée au motel, ou au bar pour Connor
Juste avant d’aller se coucher, quand la proprio a su qu’on était là pour la route, elle nous demande si on veut aller dans la forêt. On lui dit non, ça la rassure et elle nous dit de rester loin des bois. La nuit est agitée.
Engie et Nathan : grincements et ce qui semble être du bois qui travaille. Impression d’entendre un autre type de grincement, comme le grincement de branche d’un arbre. Nathan s’endort malgré tout. Engie ferme les yeux et voit, pendant une seconde, un arbre dont les feuilles sont tombées, avec la sensation désagréable de l’avoir déjà vu.
Le lendemain, mercredi 6 août, des pas dans les couloirs réveillent Nathan et Engie vers 7h. Connor est réveillé vers 7h20 par le percolateur, tandis que le barman fait le ménage pour aider Steve à se réveiller. Le barman offre un café à Connor, qui en paie un à Steve. Le barman part faire des cheeseburgers pour leur petit dèj. Connor demande à Steve s’il reste des traces des recherches menées par Timy. Steve, fuyant, affirme qu’il n’a pas trop envie de s’en souvenir et d’en parler. « C’est pas incohérent parce que c’est vrai ».
Connor arrive à lui faire admettre qu’il a peur de se confronter à ces recherches, car pour lui Timy s‘est clairement fait enlever. Il veut bien nous aider, mais ne prendra aucune responsabilité.
Sur les murs du bar, un papier peint un peu stylisé affiche des coupures de journaux de la ville. Le barman craint que Steve délire (parano) ou se drogue.
D’après la proprio du motel, l’arbre sans branches est probablement un des arbres de la réserve Gars, sûrement vu depuis le bord de la route.
Message de Steve : RDV 13h30, 15 rue du Maya. À même pas 2 minutes en voiture.
Engie part se faire une réserve de fruits et autres aliments crus au marché le plus proche. Elle achète 1 sac de pommes, 3 concombres, et 1 sac de tomates. Le fermier lui parle aussi d’un alcool de pommes de pin, très local, environ 25$ la bouteille. Connor et Nathan partent explorer les librairies de l’étrange. Ils achètent 2 livres de contes et Connor trouve une pierre sensée aider la mémoire et faciliter le sommeil, qui l’attire.
Retrouvailles et direction la bibliothèque.
Conte original du cerf parle de leurer et non de guider. Démon Baudroie apparaît à la famille chaque fois qu’un dilemme se présente entre la famille et l’appât du gain. Tous tombent dans le panneau, sauf la jeune fille, qui ne peux que venger sa famille, gagnant au prix de sa maison et de toutes les récoltes la liberté. C’est une jeune fille aux cheveux bouclés et dorés, aux yeux verts comme les pommes. Sa robe de petite fille au teint bleuté la dénote au milieu des arbres et des céréales. Passage gore : la petite fille perd une jambe, arrache la lamproie avec ses dents, lui ouvre le ventre avec un couteau, lui permettant de retrouver les restes de sa famille à moitié digérés et de les enterrer. Note finale du conte original : « Elle a sacrifié tout ce qu’elle avait, mais maintenant elle est bien plus libre que la baudroie. »
Evangeline a trouvé l’arbre de son insomnie : c’est un pseudotsuga menziesii, ou sapin de douglas.
C’est également l’espère principale de la forêt juste à côté. Alias la Réserve. L’arbre vu par Engie était un arbre mort. Décédé, complètement, pas juste un arbre en hiver.
11h40. On emprunte le livre de contes. Le dernier à l’avoir emprunté était Timy.
13h25. Steve, nous voyant arriver avec Connor, nous fait entrer et nous demande ce qu’on prend (thé, café, chocolat?).
Lotus- Troll(e)
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Re: SCP : Code Apollion
Mercredi 6 août, 13h25, chez Steve. Établi dès l’entrée du garage, côté gauche, qui s’allonge vers le fond. Sur cet établi, un bon paquet de coupures de journaux et d’outils d’écriture, appareils multimédias (caméra, lecteurs de cassettes, antennes en réparation). Sur les murs, le cliché de la planque du conspirationniste. Des fils rouges relient une quinzaine de photos prises de personnes, et divers éléments, au centre desquels se trouve une grosse carte de la réserve naturelle.
Steve se penche sous l’établi et y prend un carton moyen, plein de poussière. Il n’est pas convaincu de la pertinence du contenu, mais veut bien qu’on y jette un œil, préférant clairement que quelqu’un d’autre que lui y perde la raison. S’y trouvent des carnets de notes et qq cassettes. Il nous laisse la boîte et prend une porte sur le côté droit, et propose un verre de scotch.
Le tableau d’investigation contient des données personnelles de niveau stalker 5. Les personnes affichées sont les victimes des disparitions attribuées à La Route. Les recherches sont presque expertes. Connor est persuadé qu’il y a un code couleur avec les épingles sur les photos.
Premier carnet est noté de la dernière année ou Tim était présent : 2021. C’est un bujo noirci par les notes. Le cuir est encore en très bon état. Beaucoup de pages sont sursaturées de texte. Avantage : il a fait un sommaire. Dernière date : juillet 2021. Il y a un carnet pour 2021, 2020 et 2019. Il y a aussi un carnet pour été 2019, été 2020 et été 2021. Il y a aussi 2 cassettes audio (Notes orales nuits 2029, et Notes orales nuit 2020) et une cassette vidéo (Reportage tentative numéro 2). Les 3 carnets d’été sont structurés, et mieux aérés. Ils sont en 4 parties : matin, journée, soir, nuit.
Le mois de janvier 2021, Timothée a écrit dans ses notes qu’il pense avoir foiré un truc. Il pense qu’il s’est grillé, a peur de quelqu’un ou quelque chose et croit qu’on va lui couper le sifflet. Il a changé d’approche l’année précédente, n’aurait pas du, et va se faire pourchasser. Sur les 2 dernières pages, il s’adresse à quelqu’un à la 2e personne. « Faites très attention si vous voyez des hommes habillés en noir ». Il psychote ? Ou bien ? En tous cas son enquête piétine, il est désespéré, et il commence à mettre en place son projet final : une excursion la nuit des disparitions habituelles pour essayer de prévenir par lui-même toute disparition cette nuit-là. À la base il voulait emmener quelqu’un, mais il ne savait pas à qui se fier et ne voulait pas mettre Steve en danger.
L’une des photos, remarque Connor, montre un couple, apparemment propriétaire d’un hôtel. Les clients de cet hôtel développent toustes sans exception un intérêt pour la Forêt, mais n’osent pas s’y aventurer. L’hôtel est très vieux, mais en très bon état, et Timmy n’a pas trouvé le cadastre i la date de construction. Il n’a pas réussi à savoir les noms et prénoms de ces 2 personnes, il n’a quasi aucune info sur eux.
Nathan essaie de penser à aller dans la forêt. Il sent ses pieds perdre pied, comme s’il était sur terrain glissant, et se rattrape in extremis. Comme s’il avait glissé sur une peau de banane.
Fin 2020, Timmy écrit qu’il change de méthode : il essaie de faire des recherches sur internet, disant qu’il va rester en anonyme au cas où. Il note les sites sur lesquels il est allés : un forum (Nathan xonfirme que c’est le même qu’on a trouvé), puis le darkweb via torrent, puis onion. Il a trouvé 2-3 sites peu fiables et a abandonné l’idée. Cependant, il pense que même couvert par un VPN si quelqu’un voulait le retrouver il pourrait. Vers juillet 2020, Timmy semble avoir pris en note des choses qui l’inquiètent en rentrant chez lui : la sensation d’être suivi, et il précise qu’après observation et utilisation de caméras cachées, il est maintenant sûr d’être suivi, mais ne sait pas par qui, ni si c’est un seul groupe de personnes. Il a repéré des hommes habillés en noir, mais aussi des groupes de jeunes dans la vingtaine habillés bizarrement, et aussi une fois toutes les 2 semaines il a vu un type habillé de façon très banale le suivre (1 fois par mois à peu près).
Steve arrive là-dessus, un scotch à la main, et demande si on trouve quelque chose. Réponse négative.
Le mur contient les interviews de beaucoup de clients de l’hôtel. Certains ont rêvé d’un arbre pendant la nuit, d’autres ont « vu un platane, truc du genre », l’un d’eux avait vu un arbre et manifestait une obsession pour trouver lequel c’était. Parmi eux, il y a des fadas de surnaturel, mais aussi des corpos de base, des gens de passage.
Engie entend un bruit sourd derrière la porte, comme si quelque chose était tombé. La porte donne sur une salle à manger proche de la cuisine, avec une grande table. Une des chaises est au sol. Sur la table, deux bouteilles vides. Une de whisky et une de vin. Celle de whisky est renversée, il y a une grosse tâche sur la nappe. Pas de réponse de Steve, mais le bruit d’un escalier qui grince se fait entendre. Dans l’escalier, quelqu’un se trouve, sur le dos, retourné, dégageant une forte odeur d’alcool. Engie le redescend, convaincue qu’il a une concussion.
En le ramenant avec les autres, elle reconnaît une odeur familière, qui l’inquiète. Ça sent l’amande. PANIK. Engie hurle qu’il faut l’emmener à l’hôpital. Connor propose de le faire vomir, et de rester avec le matériel au cas où. Il titille la glotte de Steve et parvient à le faire vomir. Engie appelle le 911, et annonce un empoisonnement au cyanure. Ils envoient quelqu’un. Pendant ce temps, Nathan cherche les caméras. Connor lave la bouche de Steve et fait un inventaire de ce qui est là avant que les flics arrivent. Une caisse, plus légère que les autres, est remplie de mues de bois de cerfs.
Les secours arrivent. L’agent Roosenvelt interroge tout le monde, accompagné de l’inspecteur Colt. Connor et Nathan ne savaient pas si la maison appartenait à Steve, mais l’interrogatoire évoque que non. Sortie d’interrogatoire 14h40. À l’hôpital, sur un mur, Evangie voit un arbre mort très, très similaire à celui vu en rêve et affreusement réaliste.
Les policiers arrivent pour prendre la déposition d’Evangie, qui est sous le choc. Nathan les suit en soutien moral. En trajet, la voiture heurte un cerf. Un reflet bleuté, très clair, semble venir du cerf.
Pendant ce temps, Connor examine la mosaïque de l’arbre mort à l’hôpital. Elle est constituée de carreaux noirs, gris et bruns, et très réaliste. Il prend une photo. Sur la photo, l’arbre est en feuille. Les gens de l’hôpital le voient pourtant bien mort.
Nathan suit une piste de traces de boues jusqu’à un jardin avec un arbre. À l’arrivée , il n’y a plus de traces de boues. Au retour, il n’y a plus de cadavre de cerf. Un reflet, il est sûr d’avoir vu quelque chose sur sa gauche mais n’arrive pas à décider quoi.
Un trajet et une tisane plus tard, interrogatoire. Evangie avance l’hypothèse que Timmy ait piégé sa propre maison. Les collègues sur place sont prévenus de chercher des caméras. Elle précise aussi, de même que Nathan et Connor, qu’elle fait partie d’un club d’occultisme et s’intéresse au surnaturel.
Pendant ce temps, à l’hôpital. Steve est tiré d’affaire. Aucun de ses organes n’était trop atteint, mais les tissus ont encaissé. Malheureusement il n’a pas les moyens de se payer des soins supplémentaires. Si vous êtes un proche, avez-vous l’intention de le prendre à charge. Frais en comptant l’hospitalisation d’une semaine 753 000$. Il n’a pas d’assurance. Connor se fait accidentellement passer pour son petit-ami auprès de l’infirmière et lui met sa pierre dans la main. Il tente de communier.
Allant aux toilettes, la pierre toujours dans la main de Steve, il se sent soudain une boule au ventre. Il se précipite en arrière et voit un individu en imper beige s’avancer vers Steve et approcher une pipette de sa bouche. Connor se jette sur lui en hurlant et se plante accidentellement la pipette dans la main. Se protégeant comme il peut bien qu’il pisse le sang, un coup de poing de l’étranger arrive sur son bras, qui cède sur le coup. Il ricoche sur l’os et heurte un extincteur, provoquant une éjaculation de neige carbonique. Connor s’évanouit dans la douleur pendant que l’inconnu s’enfuit par la fenêtre. Depuis le 2ème étage.
Lotus- Troll(e)
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Re: SCP : Code Apollion
Steve Rogers est intact, mais Connor est dans les vap’. Le personnel de l’hôpital les a trouvés en l’état. Le visiteur n’était pas armé, ou alors pas avec du métal.
Nathan appelle la police et les informe qu’un individu suspect a cassé le bras de Connor dans la chambre d’hôpital de Steve. L’extincteur, est bien solide. Connor est emmené en IRM avec une attelle. 7 minutes plus tard, la police est là. Colt fouille la salle quelques minutes. La police est maintenant convaincue que quelqu’un en veut à la vie de Steve.
« J’ai jamais vu ça ». « On n’a rien trouvé dans la machine » « Vous allez me dire que c’est une tâche ? » « Ça existe des parasites du genre… ? » « Pas aussi gros ! » Au bout de 10 minutes supplémentaires, le personnel sort avec Connor sur un lit roulant. Ils lui ont fait un plâtre. Un des médecins prend Evangie à part, lui tend un dossier et demande à ce que quelqu’un jette un œil au dossier. Ses os de l’avant-bras ont été cassés – une fracture nette, elle devrait se ressouder sans trop de problème. Peu de risques qu’il y ait besoin de barres pour l’instant. Choc crânien mais pas de fêlure crânienne. On a du refaire 2 fois le scan car il y a un problème avec la machine. Cliché « rigolo » de l'IRM, à garder : près de l’épaule, en haut du bras, il y a comme une espèce de scarabée cornu entre l’os et la peau, de la taille d’un muscle biceps. Il est étrangement bien placé et semble marcher sur l’os. Le deuxième cliché est norma, hormis pour le bras qui est cassé. Connor est amené en salle 167. Une fois installés, Connor ne faisant pas mine de se réveiller pour en rire avec elle, Evangie met une photo du cliché étrange de Connor sur le groupe Whatsapp « l’Affiche ».
Steve est déplacé dans une autre chambre, dont on ne nous donne pas la position. Nathan a vu dans quelle direction ils sont allés, mais ne sait pas la chambre exacte. La police identifie que la chaussure du suspect a laissé un symbole dans la boue. Nathan le reconnaît comme une version arrondie d’une croix chrétienne. C’est possible de faire faire ça à Choose Your Foot, mais c‘est cher. Nathan récupère le numéro de Rosenvelt. Les traces s’enfoncent comme si le suspect pesait dans les 200 kilos.
Nathan essaie d’aider la guérison de Connor, mais il n’a pas grand-chose à faire : ses os semblent déjà bien se remettre.
Le lendemain, Connor se réveille le premier… et réveille Evangie avec le bip bip de la machine dont il se déconnecte. On est jeudi 7 août, il est 7h30, le soleil brille et Angie explique à Connor en long, en large et travers qu’il est suicidaire. Le groupe va revoir l’arbre et prend un café au passage. Un infirmier recommande à Connor de plutôt rester assis. Connor en profite pour se renseigner sur d’éventuelles arrivées aux urgences la nuit passée.
L’arbre est toujours le même. La version visible à l’œil nu est comme l’autre, si on en avait enlevé tout le vert. Il y a bien quelque chose de paranormal à l’œuvre. C’est la troisième fois que Nathan ressent qqch comme ça : les 2 premières étaient au motel, et dans la voiture face au cerf. Nathan teste de regarder l’arbre à travers le téléphone : toujours mort. Il reprend une photo : les branches sont verdoyantes sur la photo. Quand il passe la main devant l’objectif en regardant à travers le téléphone, Nathan voit son radius et ses métacarpes. La signature du tableau est en japonais : Osaka.
Connor trouve sur internet un certain Iruma Osaka, qui est probablement l’artiste. Un de ses derniers twits trouvé par Google correspond à une photo de notre mosaïque, dont il dit quelque chose en japonais, avec les émoticônes du pouce levé et de rire. Le texte dit que ça rend quand même mieux en photo, avec une foule de hashtags. Quotation : Are we cool yet ? Les autres œuvres sont toutes des mosaïques, elles sont éparpillées dans le monde (États-unis, une à Strasbourg, et la première à Osaka). Un robot à Osaka, une église à Strasbourg, des gens dans l’Oregon (un portrait familial). Sur toutes ses œuvres, ses tableaux semblent respirer la vie : la couleur est forte, les traits vraiment proches du réels, ils sont quasi photo-réalistes.
Quelqu’un ayant négligemment laissé son ordinateur traîné, allumé, Nathan explore les entrées aux urgences. Rien ne semble en ressortir. Il va sur le site du lien d’Iruma Osaka. Il mène à une page très colorée, avec pour titre « Are we cool yet ? , association artistique et novatrice au défi des conventions ». C’est comme une galerie avec des profils d’artiste. Sculpteurs, peintres, tous ont un lien vers des pages plus individuelles. À la fin du site se trouve un lien de donation.
En quittant la page, Nathan remarque que sur le contour de l’écran, une ligne de pixels pourtoure l’écran, couleur arc-en-ciel. L’ordinateur n’est pas corrompu a priori. Nathan fait une capture d’écran. L’image reste identique. Par contre, maintenant, Nathan a un joli contour sur son téléphone. Il retourne sur le site, il semble y avoir plus d’artistes sur le site. Il va pour cliquer sur donate puis regarde s’il y a un système de compte. Il y en a un, mais pas d’inscription ni de connexion. Sur son profil, il trouve sa taille, sa profession, son hobby (jeux vidéos)… « Ancien résident de la ville maintenant fantôme de Shalkville dans l’Ohaio, présupposé capable d’utiliser des capacités surnaturelles type psychique ou contrôle mental. » Il ne montre pas ce profil à ses camarades.
Dans nous contacter, il y a un n° de tel, un fax et 2 adresses. L’une relève du siège social et l’autre des relations clients. Pas de notes sur les créateurs du site. Dans la charte du site, l’association Are We Cool Yet est désignée comme à l’origine du site. Pas de mention directe d’Osaka. Il envoie 2 messages : l’un à nous contacter, l’autre à Osaka. À Osaka, il dit qu’il a pris en photo l’œuvre de l’hôpital de Bourgville, est intéressé par le phénomène et souhaiterait en apprendre plus sur la technique qui lui a permis d’obtenir ce résultat. Au site, il demande comment ils ont obtenu les informations le concernant avec un niveau raisonnable d’accusation paranoïaque.
Le gars de l’hôpital est revenu sur son PC après avoir forcé la porte des toilettes où il était enfermé.
Vers 9h30, Nathan propose de retourner à l’hôtel, et à Connor de se procurer une arme à feu. Evangie propose de mettre du sel dans les chaussures de tout le monde et qu’ils portent chacun 2 à 4 petites pierres d’obsidiennes.Elle en achète 20 pour 100$. Nathan, de mauvaise grâce, s’y plie. Connor accepte qu’elle trace un pentacle dans sa chambre avec le sel mais ne compte pas rester dedans à se reposer.
Vers 11h15, retour au motel. Les yeux de Nathan & Evangie sont attirés par un arbre planté à côté du motel. En passant à côté, presque inconsciemment, ils ont l’impression qu’il est spécial. C’est le même arbre que celui de l’œuvre d’Osaka (en feuilles). En photo, il reste identique. À l’accueil, une carte de visite porte des mentions, un n° et un lien vers le site d’Are We Cool Yet, avec le profil d’Osaka que Nathan reconnait. Il se précipite vers les employés en pause pour exiger des réponses. Après une légère insistance, les vieux réagissent. Osaka leur a fait un prix d’ami sur une mosaïque qui se trouve dans les toilettes. Evangie trace un cercle de sel autours de l’arbre étrange.
Pendant ce temps Connor va jeter un coup d’œil à la chambre 014. Plus personne ne se trouve devant. Il entre. La chambre est vide, et rangée. Il se renseigne : la police l’a emmené, vraisemblablement dans une location sécurisée pour le protéger. Il se renseigne aussi sur la personne qui a été accueillie peu avant Steve, pour une tumeur dangereuse, Rose Merryweather. Elle est chambre 233, au 3e étage. Elle recommande à Connor de faire attention à son bras.
À l’hôtel, entrant dans les toilettes, Nathan constate qu’il y a bel et bien de la mosaïque de chaque côté du mur. Il a la sensation qu’on vient d’arrêter de le regarder. Les deux côtés représentent des squelettes. Nathan fait un panorama. Il y a 2 autres squelettes, plus petits, sur la porte. Une fois fini, sur la vidéo, c’est le portrait d’un homme dans la quarantaine, assez trapu, avec une barbe bien taillée, des habits vieillots et classieux, en train de fumer la pipe. Plus loin, un jeune adolescent (15-16 ans)aux yeux verts brun comme le monsieur, habillé de la même époque mais plus de son âge, tenant par la main une petite fille (10 ans environ) habillée en robe bleue avec des cheveux blond doré et des yeux verts. Enfin de l’autre côté une femme aux cheveux blonds, entre 30 et 40 ans, habillée dans une robe un peu bouffante style british, rouge vif. Elle a un petit chapeau sur le côté qui tient en équilibre sur son chignon et tient dans sa main un éventail.
Il a l’impression que les yeux de la petite fille luisent d’un éclat bleuté. Elle lui rappelle un livre… celui sur le démon Beaudroie. Il reçoit un message d’Are We Cool Yet, disant qu’il apprécie actuellement une œuvre d’Osaka et lui faisant des suggestions pour d’autres œuvres qui pourraient lui plaire. Il y en a une cinquantaine, dont celle qu’il vient de voir. D’après le commentaire d’Osaka, il a tenté de peindre le couple des propriétaires dans leur jeunesse. Il mentionne l’absence d’arrière-plan, contrairement à d’autres de ses œuvres.
La description de l’arbre est beaucoup plus longue. 2000h de travail. « J’ai fini par réussir à capter toute l’essence de la région » « l’endroit est plutôt propice à ce genre de choses ». « une fois remodelé et mis au goût de mon œuvre, ils ont fini par s’y habituer et apprécier ce que j’étais en train de faire ». « J’ai essayé d’exprimer ici toute la vie et la pulsion qui se retrouve au sein de cette ville ainsi que sa jumelle et les racines qui les lient dans leur grande histoire ainsi que la route se trouvant entre elles avec la forêt inspirationnelle. Je ne sais si c’est moi qui ai guidé les carreaux ou les carreaux qui m’ont guidé, mais je peux affirmer avec certitude que j’ai produit une œuvre représentative de cette ville et de ses mythes. La superposition entre mort et vie ne vous aura pas échappé, placer cette œuvre à un endroit où les gens pourraient perdre la vie ou la sauver est une juxtaposition merveilleuse, représentative de l’art en lui-même. »
Bref, la mosaïque des toilettes représente le couple et leurs deux enfants. Nathan explique à Evangie ce que le couple lui a dit, lui décrit les image et lui parle de la notification du site. Evangie lui suggère de chercher Gars dans les utilisateurs. Sur l’écran, Nathan voit non plus un profil mais un lien, qui le ramène sur l’image de la mosaïque d’Osaka dans les toilettes du motel. Les vieux s’appellent Greyson. Le mot « Gars » n’apparaît pas dans la description. Nathan cherche Timothée. Il en trouve plein, dont notre Timothée Andréas. Le profil est assez vide. Un onglet dit « œuvres enregistrées : 2 ». État du compte : inactif. Dernière connexion : il y a 3 ans. Il avait beaucoup de contacts, dont celui d’Osaka, y compris 2 ou 3 comptes en hébreu. Il remarque aussi que dans sa description figurent : taille 5m60, couleur des yeux (X), et adresse 2 voie du pin. C’est l’adresse de la réserve. Sur son propre profil, Nathan remarque que l’adresse n’est pas non plus la sienne, c’est l’endroit où il se trouve actuellement. Il peut sélectionner des informations à mettre en privé. Il en met certaines en privé : le spoiler, l’adresse. Il y a une option public, une option private, et une option erased. Il peut aussi delete son compte.
Il cherche le prénom d’Evangie, et trouve ses noms et prénoms mentionnés sur une peinture, d’un certain Reynald. C’est un tableau en portrait, avec en fond une grande maison de style chrétien type orphelinat. Plein de figures de jeunes gens entre 14 et 18 ans y sont représentés, tous en tenue d’hôpital, se tenant la main. Ils ont tous le visage masqué par des traits de pinceau vifs, de couleurs multiples. On ne voit pas leur yeux, seules leurs bouches ressortent, ouvertes comme s’ils étaient en train de crier. Evangie se trouve dessus, tenant la main de 2 jeunes, mais ses yeux ne sont pas rayés et sa bouche n’est pas ouverte. Elle a une expression très neutre.
Cherchant son propre nom, Nathan tombe sur son compte, mais aussi sur un documentaire intitulé Documentaire Shalkville, de 2h30, réalisé par un certain Asimov. Il y a aussi des mentions de Rogers Federer, du club de surnaturel, dont une œuvre dont la miniature n’est pas parlante. Parfois il ne trouve rien mais pour la plupart des gens il y a des choses. À part pour Connor, ceux qui ne ressortent pas ont moins de 20 ans…
Lotus- Troll(e)
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