BIA - Bureau of Indian Affairs [Yann/Lasker]
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BIA - Bureau of Indian Affairs [Yann/Lasker]
Résumé de la partie du samedi 21 septembre 2024
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Diego Nachez avait à peine eu le temps de remplir son rapport et vérifier son armement au siège du BIA à Washington après l’éprouvante mission à Rapid City, SD, que Patrick Roy le convoquait, lui et quatre autres de ses collègues, pour un briefing très succinct.
C’est ainsi qu’en cette matinée du vendredi 31 juillet 2009, Diego, Ashaela Bella, Peter Griffont, Blake Kerringson et Wazia Mizuki se retrouvèrent dans le bureau confortable du directeur de la branche opérationnelle du BIA.
L’exposé fut bref. Le BIA avait été sollicité le matin même par le shérif de Flagstaff, Arizona, pour une affaire de meurtre. Une femme avait été retrouvée noyée dans sa baignoire, le matin du 28 juillet. Certains éléments laissaient à penser que des indiens de la réserve Navajo toute proche étaient liés à l’affaire, ce qui motiva le shérif à contacter promptement le BIA pour lui transférer l’enquête.
Toujours irrité après le fiasco médiatique de l’affaire de Rapid City, Roy donnait 5 jours à son équipe d’agents élargie pour tirer cette affaire au clair. Leur vol pour Phoenix était prévu à 12h30, il n’y avait pas une minute à perdre.
Sitôt leurs affaires courantes expédiées et leurs paquetages d’enquêteur préparés, l’équipe se retrouva sur le tarmac de l’aéroport de Washington. Le vol affrété spécifiquement pour leur mission se déroula au mieux, et l’Embraer 505 des enquêteurs atterrit dûment à Phoenix, à 14h30 heure locale.
Le groupe eut tôt fait de louer deux véhicules, un pick-up et une berline tous deux de couleur noire, et ils prirent immédiatement la route pour Flagstaff, chef-lieu du comté de Coconimo. L’affaire qui leur était tombée sur les bras étaient potentiellement explosives. Les rivalités entre minorités navajo, hopi et zuni étaient toujours vivaces. À cela se rajoutait l’animosité potentielles des populations blanches à l’égard des natifs, et la présence d’une forte minorité hispanisante. Vu l’irritation latente du patron, il allait falloir jouer serré !
Les agents se rendirent immédiatement aux locaux du shérif, une bien modeste bâtisse pour une ville et un comté de cette taille. Clairement, les moyens financiers et humains de la police locale laissaient à désirer, et l’aide qu’elle pourrait apporter à cette enquête serait probablement minime.
Le shérif, Denys Mason, était un gaillard très bien bâti et fort amène. Il accueillit prestement les agents du BIA. Après une boisson chaude dégustée collectivement, il leur transféra le dossier de l’enquête sur la mort de ladite Syracuse Pike. Les informations disponibles étaient minces, et consistaient du rapport d’intervention des deux assistants du shérif en date du mardi 28 juillet, et du rapport du médecin légiste. De ces maigres documents, ils émanaient que Syracuse Pike, veuve caucasienne de 41 ans et illustratrice pour livre d’enfant de sa profession, avait était retrouvée morte dans sa baignoire, à son domicile, par sa femme de ménage, une dénommée Yabou Diallo. La victime était toujours habillée au moment de la découverte. L’autopsie indiquait que la présence d’eau douce dans les poumons était post-mortem, et que la victime était morte étouffée, presque certainement par un bâillon. Impossible d’affirmer avec précision l’heure de la mort : elle remontait sûrement à 12 ou 18 h avant la découverte macabre. L’eau avait en outre éliminé toute trace d’empreinte exploitable sur le corps et les vêtements de la défunte.
Une fois la garantie acquise qu’ils disposeraient d’un coin de bureau dans les locaux du shérif, qui n’était que trop content de se délester de l’affaire au profit du BIA, les agents prirent la direction du « Shooting Star », un motel très abordable où ils réservèrent six chambres. Roy leur avait en effet indiqué avant leur départ qu’ils seraient rejoints sur place par un sixième enquêteur. Cinq chambres attenantes, les 12-13-14-15 et 16, ainsi qu’une chambre séparée, la 42 pour Peter Griffont, furent réservés pour deux nuitées. Affamés après une journée longue même si elle ne fut pas studieuse, les agents prirent enfin la direction du grill « Jimmy O’Gravy » pour un repas chaud bien mérité, et pour planifier leurs actions du lendemain.
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Diego Nachez avait à peine eu le temps de remplir son rapport et vérifier son armement au siège du BIA à Washington après l’éprouvante mission à Rapid City, SD, que Patrick Roy le convoquait, lui et quatre autres de ses collègues, pour un briefing très succinct.
C’est ainsi qu’en cette matinée du vendredi 31 juillet 2009, Diego, Ashaela Bella, Peter Griffont, Blake Kerringson et Wazia Mizuki se retrouvèrent dans le bureau confortable du directeur de la branche opérationnelle du BIA.
L’exposé fut bref. Le BIA avait été sollicité le matin même par le shérif de Flagstaff, Arizona, pour une affaire de meurtre. Une femme avait été retrouvée noyée dans sa baignoire, le matin du 28 juillet. Certains éléments laissaient à penser que des indiens de la réserve Navajo toute proche étaient liés à l’affaire, ce qui motiva le shérif à contacter promptement le BIA pour lui transférer l’enquête.
Toujours irrité après le fiasco médiatique de l’affaire de Rapid City, Roy donnait 5 jours à son équipe d’agents élargie pour tirer cette affaire au clair. Leur vol pour Phoenix était prévu à 12h30, il n’y avait pas une minute à perdre.
Sitôt leurs affaires courantes expédiées et leurs paquetages d’enquêteur préparés, l’équipe se retrouva sur le tarmac de l’aéroport de Washington. Le vol affrété spécifiquement pour leur mission se déroula au mieux, et l’Embraer 505 des enquêteurs atterrit dûment à Phoenix, à 14h30 heure locale.
Le groupe eut tôt fait de louer deux véhicules, un pick-up et une berline tous deux de couleur noire, et ils prirent immédiatement la route pour Flagstaff, chef-lieu du comté de Coconimo. L’affaire qui leur était tombée sur les bras étaient potentiellement explosives. Les rivalités entre minorités navajo, hopi et zuni étaient toujours vivaces. À cela se rajoutait l’animosité potentielles des populations blanches à l’égard des natifs, et la présence d’une forte minorité hispanisante. Vu l’irritation latente du patron, il allait falloir jouer serré !
Les agents se rendirent immédiatement aux locaux du shérif, une bien modeste bâtisse pour une ville et un comté de cette taille. Clairement, les moyens financiers et humains de la police locale laissaient à désirer, et l’aide qu’elle pourrait apporter à cette enquête serait probablement minime.
Le shérif, Denys Mason, était un gaillard très bien bâti et fort amène. Il accueillit prestement les agents du BIA. Après une boisson chaude dégustée collectivement, il leur transféra le dossier de l’enquête sur la mort de ladite Syracuse Pike. Les informations disponibles étaient minces, et consistaient du rapport d’intervention des deux assistants du shérif en date du mardi 28 juillet, et du rapport du médecin légiste. De ces maigres documents, ils émanaient que Syracuse Pike, veuve caucasienne de 41 ans et illustratrice pour livre d’enfant de sa profession, avait était retrouvée morte dans sa baignoire, à son domicile, par sa femme de ménage, une dénommée Yabou Diallo. La victime était toujours habillée au moment de la découverte. L’autopsie indiquait que la présence d’eau douce dans les poumons était post-mortem, et que la victime était morte étouffée, presque certainement par un bâillon. Impossible d’affirmer avec précision l’heure de la mort : elle remontait sûrement à 12 ou 18 h avant la découverte macabre. L’eau avait en outre éliminé toute trace d’empreinte exploitable sur le corps et les vêtements de la défunte.
Une fois la garantie acquise qu’ils disposeraient d’un coin de bureau dans les locaux du shérif, qui n’était que trop content de se délester de l’affaire au profit du BIA, les agents prirent la direction du « Shooting Star », un motel très abordable où ils réservèrent six chambres. Roy leur avait en effet indiqué avant leur départ qu’ils seraient rejoints sur place par un sixième enquêteur. Cinq chambres attenantes, les 12-13-14-15 et 16, ainsi qu’une chambre séparée, la 42 pour Peter Griffont, furent réservés pour deux nuitées. Affamés après une journée longue même si elle ne fut pas studieuse, les agents prirent enfin la direction du grill « Jimmy O’Gravy » pour un repas chaud bien mérité, et pour planifier leurs actions du lendemain.
Yann (Lasker)- Gobelin(e)
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Re: BIA - Bureau of Indian Affairs [Yann/Lasker]
Rapport d'enquête sur le meurtre de Syracuse Pike - Jour 2 (samedi 01 août 2009).
Suite à la prise en charge de l'affaire Syracuse PIKE, notre équipe décide de se réunir au bureau du shérif pour y accueillir notre collègue Lucy BRENT, arrivée ce matin. Elle remplace Peter Griffont, rappelé à Washington pour une mission urgente.
Après débriefing, nous décidons de scinder l'équipe en 2: Equipe 1 (trinôme) charger d'enquêter sur la scène du crime (la maison de la victime) / informations sur la victime et son voisinage. L’Equipe 2 (binôme) partie d'abord à la morgue, y examiner le corps de la victime et y rencontrer le légiste Vince GALAN pour approfondir les informations sur la causes de la mort (Mme Syracuse PIKE). Puis ils sont partis rencontrer Mme Yabou Diallo, la femme de ménage de madame PIKE, pour l'interroger.
Résumé de l'équipe 1 (Ashaela Bella + Wazia Mizuki Chi Kaze + Lucy Brent):
Après investigations sur la scène de crime, nous avons constaté que les lieux avaient été anormalement nettoyés. Enquête sur la victime. Suite au nettoyage des lieux, nous avons récupéré très peu d'informations sur la victime :
- Elle est auteur de livres pour enfants, par exemple un genre de Pinocchio Amérindien dont le thème récurrent parle des kachinas (petites poupées amérindiennes)
- Avons récupéré le carnet d'adresse de la victime
Note: avons constaté aussi un coussin d’intérieur mis sur une place assise à l'extérieur du domicile.
Enquête de voisinage auprès du domicile (Barley Street) de Madame PIKE :
- Voisin N°1 : Mike FRENO (fêtard au chômage) n'est pas en bons termes avec la victime.
Déclare qu'il se sent mieux sans Mme PIKE, et qu'elle avait de possibles relations avec des amérindiens qui lui rendaient visite assez souvent.
- Voisin N°2 : Judith SCHWEITZER (ex-propriétaire de la maison de la victime) n'est pas en bon terme avec Mme PIKE.
Déclare aussi avoir vue plusieurs personnes amérindiennes rendre visite à Madame PIKE. Dont la dernière visite était entre 6h30 à 07h le matin le mercredi 29 juillet, jour de la découverte du cadavre. Et nous a transmis la description d'un véhicule (Chevrolet Desperado pick-up rouge avec sa plaque d'immatriculation). Suite à cela, repartons en direction du bureau du shérif à Flagstaff.
Résumé de l'équipe 2 (Blake Kerringson + Diego Nachez):
Après prise d'informations avec le légiste Vince GALAN, constatons que Mme PIKE a vraisemblablement ingéré des tissus et une dose anomale eau douce post-mortem. Suite à cela, l'Equipe 1 nous a communiqué des éléments sur leurs démarches. Décidons alors d'interroger Mama Yabou Diallo (la femme de ménage de Mme Syracuse PIKE).
Résumé de l'interrogatoire de Mama Yabou Diallo :
* Elle déclare qu'elle est venue avant 09h préparer des boissons chaudes comme à son habitude chez Mme PIKE, avant ‘ye débuter le ménage. Mais elle constata immédiatement que la maison était anormalement propre et rangée, avant enfin de trouver le corps de la victime.
- Le coussin d'intérieur noir et blanc que l'Equipe 1 a retrouvé en extérieur est normalement situé dans la chambre d'invités de chez Mme PIKE. Cette pièce a conviction a été placée dans un sachet et emmenée par l’Equipe 1.
- Elle nous remet aussi une poupée de kachina (une femme enceinte) qu’elle a récupérée dans l'une des corbeilles de Mme PIKE. Pensant que ladite poupée était une poupée vaudou de mauvais augure pour Mme PIKE, Mme Diallo la récupéra et la garda chez elle pour que sa patronne n’ait pas de problèmes avec les loas (esprits vaudous). Mme Diallo remis cette poupée aux enquêteurs. Ensuite, sommes rentrés au bureau du shérif pour débriefing avec l'Equipe 1.
Nous réunissons tous pour rassembler et analyser les informations obtenues à l’issue de cette première journée d’enquête sur le terrain. Décidons de retrouver le propriétaire du véhicule mentionné par Mme Schweitzer, la voisine de feue Mme Pike. Constatons que le véhicule n'est pas listé dans la base de données des plaques d'immatriculation de l’Arizona. Blake Kerringson nous apprend qu'il est possible que ce véhicule soit enregistré dans une autre base de données, relevant de la réserve hopie enclavée dans la réserve Navajo.
Fin du rapport jour 2, daté du samedi 01 août 2009.
Suite à la prise en charge de l'affaire Syracuse PIKE, notre équipe décide de se réunir au bureau du shérif pour y accueillir notre collègue Lucy BRENT, arrivée ce matin. Elle remplace Peter Griffont, rappelé à Washington pour une mission urgente.
Après débriefing, nous décidons de scinder l'équipe en 2: Equipe 1 (trinôme) charger d'enquêter sur la scène du crime (la maison de la victime) / informations sur la victime et son voisinage. L’Equipe 2 (binôme) partie d'abord à la morgue, y examiner le corps de la victime et y rencontrer le légiste Vince GALAN pour approfondir les informations sur la causes de la mort (Mme Syracuse PIKE). Puis ils sont partis rencontrer Mme Yabou Diallo, la femme de ménage de madame PIKE, pour l'interroger.
Résumé de l'équipe 1 (Ashaela Bella + Wazia Mizuki Chi Kaze + Lucy Brent):
Après investigations sur la scène de crime, nous avons constaté que les lieux avaient été anormalement nettoyés. Enquête sur la victime. Suite au nettoyage des lieux, nous avons récupéré très peu d'informations sur la victime :
- Elle est auteur de livres pour enfants, par exemple un genre de Pinocchio Amérindien dont le thème récurrent parle des kachinas (petites poupées amérindiennes)
- Avons récupéré le carnet d'adresse de la victime
Note: avons constaté aussi un coussin d’intérieur mis sur une place assise à l'extérieur du domicile.
Enquête de voisinage auprès du domicile (Barley Street) de Madame PIKE :
- Voisin N°1 : Mike FRENO (fêtard au chômage) n'est pas en bons termes avec la victime.
Déclare qu'il se sent mieux sans Mme PIKE, et qu'elle avait de possibles relations avec des amérindiens qui lui rendaient visite assez souvent.
- Voisin N°2 : Judith SCHWEITZER (ex-propriétaire de la maison de la victime) n'est pas en bon terme avec Mme PIKE.
Déclare aussi avoir vue plusieurs personnes amérindiennes rendre visite à Madame PIKE. Dont la dernière visite était entre 6h30 à 07h le matin le mercredi 29 juillet, jour de la découverte du cadavre. Et nous a transmis la description d'un véhicule (Chevrolet Desperado pick-up rouge avec sa plaque d'immatriculation). Suite à cela, repartons en direction du bureau du shérif à Flagstaff.
Résumé de l'équipe 2 (Blake Kerringson + Diego Nachez):
Après prise d'informations avec le légiste Vince GALAN, constatons que Mme PIKE a vraisemblablement ingéré des tissus et une dose anomale eau douce post-mortem. Suite à cela, l'Equipe 1 nous a communiqué des éléments sur leurs démarches. Décidons alors d'interroger Mama Yabou Diallo (la femme de ménage de Mme Syracuse PIKE).
Résumé de l'interrogatoire de Mama Yabou Diallo :
* Elle déclare qu'elle est venue avant 09h préparer des boissons chaudes comme à son habitude chez Mme PIKE, avant ‘ye débuter le ménage. Mais elle constata immédiatement que la maison était anormalement propre et rangée, avant enfin de trouver le corps de la victime.
- Le coussin d'intérieur noir et blanc que l'Equipe 1 a retrouvé en extérieur est normalement situé dans la chambre d'invités de chez Mme PIKE. Cette pièce a conviction a été placée dans un sachet et emmenée par l’Equipe 1.
- Elle nous remet aussi une poupée de kachina (une femme enceinte) qu’elle a récupérée dans l'une des corbeilles de Mme PIKE. Pensant que ladite poupée était une poupée vaudou de mauvais augure pour Mme PIKE, Mme Diallo la récupéra et la garda chez elle pour que sa patronne n’ait pas de problèmes avec les loas (esprits vaudous). Mme Diallo remis cette poupée aux enquêteurs. Ensuite, sommes rentrés au bureau du shérif pour débriefing avec l'Equipe 1.
Nous réunissons tous pour rassembler et analyser les informations obtenues à l’issue de cette première journée d’enquête sur le terrain. Décidons de retrouver le propriétaire du véhicule mentionné par Mme Schweitzer, la voisine de feue Mme Pike. Constatons que le véhicule n'est pas listé dans la base de données des plaques d'immatriculation de l’Arizona. Blake Kerringson nous apprend qu'il est possible que ce véhicule soit enregistré dans une autre base de données, relevant de la réserve hopie enclavée dans la réserve Navajo.
Fin du rapport jour 2, daté du samedi 01 août 2009.
Yann (Lasker)- Gobelin(e)
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